CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7632.01 | +1.14% | +3.4% |
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RAM European Market Neutral Equities | 6.93% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.66% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.18% |
H2O Adagio | 6.17% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.72% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 4.97% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.86% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.76% |
Pictet TR - Atlas | 3.51% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.43% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.41% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.38% |
Exane Pleiade | 3.05% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.37% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.87% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-1.42% |
"L'effet Jean d’Ormesson", un thème d'investissement ?
1ère table ronde : Silver Economy
Vafa Ahmadi, directeur des gestions actions thématiques chez CPR AM, s’exprimait lors de la première table ronde dédiée à la « silver economy ».
« Il y a actuellement 900 millions de personnes dans le monde ayant plus de 60 ans. Dans 15 ans, il y en aura 1,4 milliards et 2,1 milliards en 2050. Les pays occidentaux ne sont pas les seuls concernés, la Chine vieillit très vite aussi ».
Heureusement, « Le vieillissement, ce n’est pas qu’une question de maisons de retraite et de mauvaise santé. Parmi les personnes âgées, il y en a 50% qui ont des petites pathologies, 25% qui ont des pathologies lourdes, mais aussi 25% qui bénéficient d’un "effet Jean d’Ormesson" » en restant très actifs, ce qui ouvre d’importants débouchés économiques pour répondre à ces différents profils.
Ainsi, en termes d’investissements, parmi les valeurs associées à la « silver economy » se trouvent par exemple « les valeurs spécialisées sur la dialyse, les valeurs de l’assurance-vie, surtout en France avec Axa par exemple, les chaînes de télévision payantes ou encore les valeurs du secteur du jardinage » explique Vafa Ahmadi. A cela s’ajoutent les entreprises élaborant des « innovations dans la domotique, la robotique de services, ou la santé ».
2ème table ronde : Où trouver du rendement aujourd’hui ?
La seconde table ronde était dédiée à la recherche de rendement, devenu chose rare dans l’actuel environnement de taux zéro. Stanislas de Bailliencourt, gérant associé chez Sycomore AM, a notamment livré son point de vue.
Pour lui, « Les obligations longues ont très bien performé mais leur potentiel futur est désormais quasiment éteint. Le high yield conserve une certaine attractivité », y compris en France avec « par exemple les obligations de Fnac ou de Faurecia ». Le gérant a également expliqué que « Les obligations émergentes retrouvent de l’attrait car on ne craint plus un relèvement rapide des taux de la Fed aux Etats-Unis contrairement à ce qu’on avait cru en 2013 ».
Sur les actions, « la volatilité est assez élevée mais les marchés restent sans tendance. Cela se traduit par une dispersion de la performance des actions et renforce l’utilité d’être un bon stock picker ».
Christian Parisot, chef économiste chez Aurel BGC, a pour sa part rappelé que « Benoît Coeuré de la BCE a reconnu lui-même que le piège serait de rester bloqués longtemps dans cet environnement de taux bas et de faible croissance ».
Pour lui, « La BCE pourrait encore suivre l’exemple de la Fed » en réussissant à sortir progressivement du "quantitative easing" et des taux zéro à l’avenir, « car toute nouvelle baisse des taux de la BCE provoque une baisse des valeurs bancaires européennes, ce qui est contre-productif ». « Par ailleurs, comme l’inflation est légèrement de retour, il se pourrait qu’on évite de suivre l’exemple du Japon. Il faut malgré tout reconnaître que ça va être très long et très difficile de remonter les taux en zone euro ».
3ème table ronde : Stratégies flexibles
La troisième table ronde consacrée aux stratégies flexibles a notamment été marquée par les propos de François-Xavier Chauchat, économiste et membre du comité d’investissement chez Dorval AM.
« L’objectif d’un fonds flexible, c’est d’essayer de profiter de la croissance mondiale tout en évitant les accidents de marché. C’est une gestion hors indices, une vraie gestion de conviction, avec une exposition aux marchés qui peut aller de 0 à 100% entre les actions et le cash » a-t-il résumé. L’économiste a pris en exemple les deux fonds flexibles de sa maison, Dorval Convictions et Dorval Flexible Monde.
L’économiste a surtout remis en cause l’actuel pessimisme de nombreux investisseurs sur les perspectives des marchés.
« Avec encore environ 3% de croissance mondiale, on ne peut pas dire que nous sommes dans une situation de stagnation séculaire. Les banques centrales ne vont pas remonter leurs taux avant longtemps. Côté microéconomique, on a 45% de sociétés cotées qui présentent une croissance de leur bénéfice par action à deux chiffres. La valorisation des actions est normale » a-t-il affirmé.
Le traumatisme de 2008 reste gravé dans l’esprit de nombreux investisseurs. Pourtant, « Un accident comme 2008 se passe tous les 100 ans mais les gens croient que ça peut se passer tous les 10 ans. Tout le monde est très prudent à l’heure actuelle et pour nous c’est un élément plutôt positif, cela indique qu’il y a encore un potentiel de retour à l’optimisme ».
Dernière table ronde : Digital et Fintechs
L’Investor Day s’est terminé par une table ronde où intervenait notamment Jacques-Aurélien Marcireau, gérant du fonds EdR Global Data chez Edmond de Rothschild AM. Les débats ont porté sur les fintechs, terme fourre-tout pour désigner de nombreuses entreprises innovantes dans le domaine de la finance.
Pour Jacques-Aurélien Marcireau, « Il est important de bien catégoriser les différents types de fintechs. Il y a celles qui sont spécialisées dans le financement des entreprises, et qui développent des algorithmes pouvant traiter automatiquement des données sur le profil des emprunteurs. Mais ces données, ce sont les anciennes banques qui les ont, et non les fintechs ». Ces entreprises ne sont pas maître de leur chaîne de valeur « et nous ne préférons pas y investir » a expliqué le gérant.
« Il y a ensuite les fintechs spécialisées dans les paiements. Dans ce domaine, il y a beaucoup de valeur ajoutée à créer. Et puis il y a les robo-advisors, qui sont encore autre chose, et qui ont également un certain potentiel de croissance », y compris en-dehors du domaine financier, avec par exemple une possible extension des robo-advisors dans le domaine du diagnostic médical, ce qui laissera encore à l'avenir d'éventuelles opportunités d'investissement.
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Publié le 01 août 2025
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