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"Les marchés actions américains pourraient gagner jusqu’à 25%" (Christophe Donay, Pictet Wealth Management)
Christophe Donay, Responsable de la recherche économique et chef stratège chez Pictet.
Pour Christophe Donay, Responsable de la recherche économique chez Pictet Wealth Management, l'adoption de politiques budgétaires plus laxistes à partir de l’an prochain devrait provoquer un véritable changement de paradigme sur les marchés.
« L’atonie économique et le manque d’inflation suggèrent que les politiques monétaires, même radicales, ont atteint leurs limites. À leur place, les politiques budgétaires commencent à prendre le dessus dans la plupart des pays développés, dans le but de soutenir la croissance » a souligné l’économiste à l'occasion de la conférence annuelle "Perspectives 2017" de Pictet.
Le retour de l’inflation va changer la donne pour les taux
« Une autre conséquence des politiques budgétaires, moins marquées par l’austérité, sera de relancer l’inflation. Cette phase ne sera pas favorable aux obligations d’Etat, qui risquent de perdre leur statut de valeur refuge ».
Ainsi, après plus de 35 ans de baisse des taux sur les marchés obligataires, « Nous entrons donc dans une nouvelle phase, qui sera caractérisée par une hausse de l’inflation [et des taux] au niveau mondial ».
Ce nouveau contexte économique pourrait pousser la Fed à remonter plus rapidement ses taux directeurs dès l’an prochain. D’ici la fin 2017, « On anticipe trois hausses de taux : l’une ce mois-ci en décembre, puis deux hausses de taux l’an prochain » a expliqué Christophe Donay.
La hausse des taux de la Fed, sans changement majeur de la politique de la BCE l’an prochain, devrait aussi se traduire par une hausse du dollar face à l’euro. Pictet s’attend ainsi à ce que le dollar arrive à parité avec l’euro fin 2017, et même au-delà si la croissance venait à se confirmer outre-Atlantique.
Forte préférence pour les actions en 2017
Pour Pictet, à l'inverse des obligations souveraines, « L’année prochaine devrait être propice aux actions cycliques, soutenues à la fois par une hausse de l’activité, mais aussi par la relance budgétaire, surtout aux Etats-Unis ».
Christophe Donay s’attend à ce que la baisse des taxes permette aux entreprises américaines de voir leurs profits augmenter de 10% en 2017. Dans le meilleur scénario, « Les marchés actions américains pourraient gagner jusqu’à 25% », a évoqué l’économiste.
En somme, pour l’an prochain, « On est haussiers sur le dollar et les actions des pays développées, baissiers sur les obligations et surtout les obligations d’Etat. Le crédit high yield est encore attractif pour l’an prochain (...) mais l’or n’a plus grand intérêt ».
Bouleversement dans l’allocation « standard » des portefeuilles
En conséquence, « Le style d’allocation utilisé jusqu’ici doit être mis à la poubelle. (…) Le style d’allocation d’actifs 60/40 n’est plus approprié, il faut s’en éloigner. Il faut que l’allocation des portefeuilles diversifiés se rapproche de celle des fonds de pension, avec un tiers d’actions, un tiers d’obligations et un tiers d’actifs non liquides comme le private equity ou l’immobilier » a affirmé l’économiste, qui envisage dès l’an prochain un véritable bouleversement défavorable aux obligations.
« Pendant 37 ans, les investisseurs ont eu le beurre et l’argent du beurre, les actions ayant progressé simultanément aux obligations. Maintenant, cette situation est terminée. Il ne faut désormais plus avoir de Treasuries si l’on veut assurer un portefeuille, ou alors il faudra payer pour cela ».
L’économiste n’a pas mâché ses mots pour exprimer son désamour vis-à-vis des obligations, allant jusqu’à prévenir que les marchés « ne sont pas à l’abris d’un krach obligataire ».
Trump, un pari à quitte ou double
On l’aura compris : les perspectives « reflationnistes » de Pictet tiennent notamment à l’élection de Donald Trump et à son programme économique. Or, l’arrivée à la Présidence américaine d’un homme imprévisible apparaît comme un pari à quitte ou double, pouvant amener le meilleur comme le pire.
Depuis un mois, les investisseurs voient le verre à moitié plein, enthousiasmés par l’objectif de croissance de 3 à 4% par an affiché par l’équipe économique de Donald Trump. Pictet confirme que « La relance budgétaire devrait stimuler la croissance au 2ème semestre 2017 et en 2018 », mais reconnaît que « les perspectives sont très incertaines ».
L’actuel optimisme des marchés est en effet soutenu par des promesses. Or, « Si la croissance économique ne tient pas, une baisse sensible des marchés est à attendre ».
« Une dérive protectionniste de la politique américaine, ou même des crises ailleurs dans le monde, ne peuvent être exclues dans l’élaboration des scénarios pour l’année prochaine » a souligné Christophe Donay.
Parmi les scénarios alternatifs envisagés par Pictet, « L’inflation pourrait devenir vicieuse. Si le coût du travail monte, les marges des entreprises pourraient se détériorer et cela serait négatif pour les marchés actions ».
De même, « Si l’inflation dérape, les banques centrales auront de sérieux problèmes. Elles devront alors retrouver de la crédibilité à travers d’autres politiques monétaires que celles actuellement appliquées ».
L’économiste a également évoqué le risque de dérapage de la politique budgétaire de l’administration Trump, ainsi que les risques dus à la formation d’une bulle obligataire en Chine auxquels s’ajoute « un rythme d’investissement qui n’est pas viable à long terme » au sein de l’Empire du Milieu, notamment dans le secteur immobilier.
La réalisation de ces risques ne constitue pas pour autant le scénario central de Pictet pour 2017.
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Publié le 01 août 2025
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