CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
---|---|---|
7736.8 | +0.35% | +4.86% |
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.09% |
H2O Adagio | 7.32% |
RAM European Market Neutral Equities | 7.26% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.58% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.60% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.54% |
Syquant Capital - Helium Selection | 5.05% |
Pictet TR - Atlas | 3.73% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.64% |
Exane Pleiade | 3.45% |
DNCA Invest Alpha Bonds
![]() |
3.44% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.22% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.13% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.37% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.92% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
![]() |
0.99% |
Pas toujours le temps de lire tous les points marchés ? Voici un résumé…
Ces 6 gérants vous donnent leur avis (et leurs conseils) sur la situation actuelle.
Victoire de Trogoff — Gérante
Il ne faut pas devenir de plus en plus prudent à mesure que le marché baisse, le risque serait de se priver du rebond quand il interviendra, après avoir vécu une telle baisse. Dès mi-février, nous avons réduit l’exposition aux secteurs très affectés, renforcé les plus fortes convictions et progressivement réalloué vers les titres qui bénéficieront de la reprise.
Opportunités dans ce contexte :
- Des titres résistant bien ou profitant immédiatement de la situation actuelle (santé / pharma, livraison de repas à domicile, télécoms…)
- Des secteurs qui devraient bénéficier d’une croissance structurelle après la crise (équipement des hôpitaux, équipement télécom, univers du « home office », semi-conducteurs…)
- Des titres bénéficiant de l’affaiblissement de concurrents, notamment dans des secteurs fragmentés (blanchisserie industrielle, compagnies aériennes, réservation de voyages, automobile, appareils auditifs…)
- Des titres qui rebondiront à la fin du confinement, illustrés en Asie par le phénomène du « revenge consumption » (luxe, boissons…)
- Des valeurs certes endettées, mais qui survivront à la crise et dont nous avons vérifié la liquidité, elles subissent actuellement une correction exagérée et offriront à terme le plus fort potentiel
Didier Bouvignies — Associé-Gérant et Directeur des Gestions
A mi-mars, la chute des marchés d’environ 30% s’expliquait par : l’angoisse liée à l’évolution de la pandémie, notamment aux Etats-Unis ; la difficulté des entreprises à se refinancer ; le retrait massif des investisseurs (hedge funds/ gestion systématique). La mise en place de mesures inédites par les autorités monétaires et budgétaires, celles-ci ayant appris de la crise de 2008, a suscité un rebond légitime, d’autant que l’inflexion de la pandémie en Europe s’avère imminente et proche aux Etats-Unis.
A ce stade, nous identifions deux risques :
- La prolongation de la crise sanitaire et la difficulté du déconfinement, ou de la reprise de la contagion.
- Un affaiblissement marqué de l’appareil productif, notamment par une hausse du taux d’épargne. Cette configuration, à laquelle nous n’adhérons pas, entrainerait un profil de croissance non plus en « U » mais en « L ».
En matière d’opportunités, le repli des cours, associé à la baisse des taux a remis les primes de risques à des niveaux proches de 2008 et, notamment en Europe, avec retour de l’indice Euro Stoxx 50 sur les niveaux de 1997. Cela permet ainsi de capter des primes de risque relativement élevées avec l’hypothèse d’un choc temporaire. Nous pouvons, en effet, trouver sur les marchés, des valeurs cycliques en baisse de plus de 50%, dotées de bilans relativement solides. On peut également évoquer des rendements, sur certains segments du high yield, qui intègrent des probabilités de défaut implicite très élevées et peut-être surestimées, compte-tenu des mesures mises en place pour compenser ce choc historique.
Olivier de Berranger — Directeur de la Gestion d'actifs et Directeur Général Délégué
Nous vivons une crise hors du commun, la première récession volontairement provoquée par les autorités. C'est en cela que la crise économique mondiale engendrée par l'épidémie du Covid-19 est très différente des crises endogènes des dernières années, qui ont été provoquées soit par une inflation galopante, comme dans les années 70 ou 80, soit par un excès d’endettement comme en 2008, ou en 2012. La baisse des marchés (-35% entre le 19 février et le 19 mars) a été beaucoup plus rapide que celle enregistrée lors des grandes crises de 1929, 1987 ou 2008, et la volatilité a atteint des niveaux inédits. C'est une crise particulière également car sanitaire. Nous pourrons mieux définir l’environnement macro, et donc microéconomique, lorsque le front sanitaire s'améliorera. L’espoir, c'est qu’après avoir provoqué la récession, les gouvernements soient capables, grâce aux mesures de soutien budgétaire et monétaire déployées par les banques centrales, de provoquer une réaccélération.
Grâce aux actions inédites des Banques Centrales, le marché du crédit commence à se stabiliser. C'est une bonne nouvelle pour les actifs risqués même si nous privilégions toujours l'Investment Grade, c'est à dire les meilleures notations. Le marché du High Yield nous paraît offrir à aujourd'hui un profil de risque encore trop aléatoire. Sur les actions, nous pensons que la prudence reste de mise même s'il est possible de revenir sur des titres au bilan solide. Nos fonds de croissance européens ou internationaux, de petites ou de grandes capitalisations traversent particulièrement bien cette tempête. Cela dit, la volatilité, bien qu'en baisse reste sur des niveaux élevés. Comme toujours, c'est l'horizon d'investissement qui doit guider le retour sur les marchés.
Chaguir Mandjee — Directeur de la Gestion
La situation sanitaire sera la clé pour déterminer le point d’inflexion. Cependant, elle reste très inégale entre la Chine, l’Europe et les États-Unis. Il sera important de surveiller si l’épidémie ne repart pas en Chine, l’effet des mesures de confinement et l’évolution aux États-Unis et au Japon. Les conséquences économiques de cette crise sanitaire ne sont pas encore mesurables. Les indicateurs n’intègrent pas le confinement de 4 milliards de personnes et l’arrêt quasi-total de la production et du commerce. Le choc risque d’être d’autant plus violent que le confinement engendre un choc de demande et d’offre simultanés. Les publications à venir apporteront de la volatilité. Parallèlement, nous suivons l’effet des mesures de soutien des gouvernements pour pallier les pertes de revenu des ménages, garantir les crédits aux entreprises et gérer le paiement des charges et impôts. Nous sommes également attentifs aux mesures prises par les Banques Centrales pour assurer la liquidité des marchés et des banques, et éviter ainsi que les flux de financement aux entreprises ne se tarissent.
Nous pensons à ce stade que les marchés ont pris de l’avance sur les mauvaises nouvelles et que le scenario intégré est pessimiste. Nous n’avons ni calendrier pour la fin de l’épidémie, ni la connaissance pleine des répercussions sur les indicateurs. Les marchés vont continuer à être volatils car si les nouvelles sur l’épidémie semblent s’améliorer, nous pourrions avoir des surprises négatives sur le front économique.
Il nous semble encore trop tôt pour revenir fortement sur les actions. Nous attendons des signes de retournement des indicateurs d'activités (PMI) dans les grandes régions du monde. Nous conservons notre positionnement défensif au sein de la poche actions, en privilégiant les entreprises avec un profil qui leur permettra de sortir peu impactées, voire gagnantes de la crise actuelle. Enfin, nous restons prudents sur la composante rendement. En effet, la liste des entreprises ayant choisi de renoncer à verser un dividende cette année ne cesse de s’allonger.
Nicolas Walewski — Fondateur
Nous considérons que la volatilité devrait rester élevée pendant encore de longues semaines. Néanmoins, le soutien massif des banques centrales ainsi que les efforts budgétaires des différents gouvernements devraient empêcher une dislocation complète de l'économie.
Malgré les espoirs récents sur le plan sanitaire, nous sommes conscients que les conséquences économiques seront négatives sur le moyen terme pour des pans entiers de l'économie (tourisme, transports aériens, etc.). C'est pourquoi nous continuons de nous focaliser sur les sociétés et leur management durant cette crise, en privilégiant celles qui devraient être moins impactées par la crise sanitaire tout en conservant un fort potentiel de hausse (Wirecard, BAT) ainsi que celles dont le marché a surestimé le risque d'augmentation de capital ou de faillite (Saint-Gobain, Eiffage).
Thomas Friedberger — Directeur Général et Co-Directeur des investissements
Après une phase de vente indifférenciée sur toutes les classes d’actifs liquides, conséquence du deleveraging général, les marchés semblent se stabiliser sur les niveaux actuels. Une 2ème phase commence, durant laquelle les entreprises vont annoncer des révisions de résultats, coupes de dividendes, défauts, restructuration de dettes. Une plus forte dispersion entre les actifs devrait caractériser cette phase, plus propice à l’investissement « asset picking ».
La situation est encore trop symétrique en termes de risque de perte contre potentiel de gain pour investir systématiquement, tant que la situation sanitaire n’est pas stabilisée. En revanche, les primes de risque sont élevées, parfois proches des niveaux de 2009. Ce sont des niveaux sur lesquels, dans des conditions normales de marché, nous n’hésiterions pas à investir à 100%. Mais nous ne sommes pas dans des conditions normales de marché et c’est pourquoi nous gardons des poches de liquidités pour saisir de nouvelles opportunités si les marchés retournaient sur les niveaux de valorisation vus en 2009.
Quelques situations asymétriques se dégagent cependant et c’est là que nous focalisons nos ressources actuellement :
- Sur certaines dettes financières dans la mesure où le secteur bancaire fonctionne normalement et où les niveaux de décotes sur certaines émissions sont importants. Nous gérons un fonds sur cette thématique : Tikehau SubFin Fund.
- Sur la dette court terme d’entreprises européennes, présente au sein de Tikehau Taux Variables.
- En actions sur des valeurs large caps liquides, au management ayant fait ses preuves dans ce type de situation, avec une bonne culture d’allocation de capital, sans besoin d’aide publique parce que bien gérées et positionnées sur des secteurs bénéficiant de tendances fortes. Nous voyons beaucoup d’opportunités dans ce domaine que vous retrouvez dans notre fonds flexible Tikehau Income Cross Assets et notre fonds actions Tikehau Global Value.
Les premiers enseignements de tout cela sont malheureusement toujours les mêmes : discipline dans l’investissement, ne pas faire ce que tout le monde fait sans réfléchir, user modérément du levier même quand les taux sont trop bas, envisager le pire quand on investit, être préparé, ne pas céder à la tentation de prendre des risques avec lesquels on est pas confortables juste pour assurer un rendement cible.
Copyright H24 Finance. Tous droits réservés.
En juillet, voici ce que H24 a fait pour vous...
Depuis 15 ans, nous écrivons des articles sur les meilleurs acteurs de la gestion d'actifs.
Publié le 01 août 2025
Buzz H24
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
R-co 4Change Net Zero Equity Euro | 15.77% |
Dorval European Climate Initiative | 14.60% |
EdR SICAV Euro Sustainable Equity | 10.63% |
BDL Transitions Megatrends | 9.51% |
Palatine Europe Sustainable Employment | 7.18% |
La Française Credit Innovation | 3.66% |
Triodos Future Generations | 3.39% |
Equilibre Ecologique | 2.85% |
DNCA Invest Beyond Semperosa | 2.14% |
Triodos Impact Mixed | 0.02% |
Echiquier Positive Impact Europe | -0.61% |
Triodos Global Equities Impact | -1.57% |
Aesculape SRI | -5.32% |