CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7546.16 | -2.91% | +2.24% |
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Pictet TR - Atlas Titan | 6.86% |
RAM European Market Neutral Equities | 6.86% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.66% |
H2O Adagio | 5.80% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.29% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.16% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.80% |
Pictet TR - Atlas | 3.84% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.49% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.41% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.39% |
Exane Pleiade | 3.33% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.27% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.29% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.84% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-1.13% |
Pourquoi les conditions sont réunies pour un retour de ce style après 10 ans de sous-performance...
L’actualité est dense à quelques jours des élections de Mid term aux Etats-Unis, d’autant que les marchés ont nettement reculé au mois d'octobre.
L’économie étant un facteur clé dans le vote, les équipes d’Edmond de Rothschild en ont profité pour partager leurs analyses sur la situation des Etats-Unis et faire le point sur la gestion Value qui recèle selon la Banque le plus d’opportunités actuellement.
Tour à tour sont intervenus Philippe Uzan, Directeur de la gestion, Christophe Foliot, Directeur adjoint et responsable des gestions actions internationales et les gérantes actions US Adeline Salat-Baroux et Valérie Guelfi.
Donald Trump a t’il gagné son pari ?
- « Make America Great Again » devait passer par le rapatriement des réserves de dollars coincées à l’étranger pour des raisons fiscales, la baisse importante de la pression fiscale des ménages et des entreprises et la remise à plat des relations commerciales avec les partenaires internationaux, Chinois en tête.
Le programme républicain qui paraissait très risqué et non-conventionnel a réussi selon les statistiques de court terme.
- Les profits devraient progresser de 18% en 2018, la moitié venant des réductions d’impôts (univers SP500)
- 80% des rapatriement des liquidités ont servi aux rachats d’actions, tandis que 20% iront aux investissements, une bonne nouvelle pour l’inflation future qui devrait rester modérée grâce à ces nouvelles capacités de production
- Le PNB atteindra 3% en 2018 et sensiblement le même niveau l’an prochain
- Le déficit commercial est résorbé (en partie grâce à la baisse des importations de pétrole)
- Les consommateurs sont confiants, portés par l’effet richesse. Ils sont plus vertueux comme en témoigne la baisse de l’endettement, contrairement à la situation en 2007
Le point noir reste le déficit public qui touchera 4% cette année, un mauvais chiffre pour un haut de cycle économique.
C’est donc un programme de relance, soutenu par les pouvoirs publics, qui a nettement amélioré la santé américaine.
Pari pas tout à fait gagné :
- La rivalité avec la Chine est inscrite dans la durée en dépit d’un bras de fer commercial apparemment en voie d’être emportée par Oncle Sam. Les chinois ont un programme militaire extrêmement ambitieux, y compris sur le plan maritime, qui continuera d’affaiblir les positions américaines en Asie.
Une énigme résolue : pourquoi le taux de participation au marché de l’emploi est au plus bas historique
- Comment se fait-il que le chômage soit au plus bas alors que le taux de participation des américains au travail a tant baissé ? C’est à cause de l’arrivée en retraite des baby-boomers alors même que les statistiques de participation au travail comptent tous les américains, sans limite d’âge.
- L’emploi est donc élevé aux Etats Unis et il concentre une majorité de 25-54 ans. Cette tranche d’âge est celle qui profite le plus à la croissance économique et à la richesse nationale (consommation, enfants, logements, épargne).
Mardi 6 novembre : « gridlock » ou de nouveau une majorité républicaine ?
Le gridlock est l’expression américaine qui désigne un blocage. Sa traduction en politique décrit une situation où les deux chambres sont dominées par des majorités opposées. C’est le scenario préféré des investisseurs car l’absence de décisions politiques est statistiquement favorable à la bourse américaine.
Le Sénat devrait rester républicain, compte tenu de la composition des sièges appelés à être renouvelés (par 1/3) dans 15 jours.
A la Chambre des Représentants, les sondages annoncent 86% de chances d’une majorité démocrate. Mais il y a deux jokers : le taux d’inscription est plus fort qu’aux élections précédentes, et le taux de participation devrait augmenter aussi. Que décideront ces participants additionnels ?
Si le Congrès était divisé entre républicains et démocrates, le président américain conserverait néanmoins des pouvoirs importants, en particulier en politique étrangère et en matière commerciale. Les opinions américaines sont nettement polarisées mais la fermeté vis à vis de la Chine recueille en tout cas un large consensus dans la société américaine.
La Value est-elle de retour ?
Les signaux faibles enregistrés depuis quelques séances restent à confirmer, mais les fondamentaux sont très convaincants.
Les causes de surperformance des valeurs de croissance sont selon Christophe Foliot la politique monétaire, d’une part, et la crainte chaque année depuis 2010 de l’imminence d’un ralentissement qui ne s’est toujours pas produit.
Le portefeuille d’EdR US Value n’a jamais été aussi concentré sur le plan sectoriel. 2/3 du portefeuille sont investis dans la Santé, l’énergie et les financières. IBM est la seule valeur technologique aujourd’hui en portefeuille.
- Energie : 20% contre 6% dans l’indice. Les producteurs de pétrole (Exploration et Production) comme Anadarko et Marathon Oil génèrent 10% de rendement sur le Free Cash Flow et traitent à trois fois les cash flows. Les gérants détiennent Haliburton et National Oilwell dans les services.
- Financières : 20% avec en tête Citigroup, JPMorgan et Bank of America aux fondamentaux très solides. Ces trois banques ont passé le stress test de la Fed en juin dernier et ont obtenu l’accord de redistribuer 100% des profits aux actionnaires. Dans l’assurance, AIG sorti du giron public depuis 2011, affiche un ROE de 7% avec des ambitions à 10%, tandis que la valeur traite à 0,7 Price/Book quand le secteur oscille entre 1,3 et 1,5.
- La santé est devenue un secteur value (!) après trois ans de compression de multiple tandis que les sociétés renouvelaient considérablement leur pipeline. Les fortes convictions sont Celgene, Gilead, Merck et Pfizer.
Edmond de Rothschild US Value se présente comme un véhicule bien placé pour profiter du rebond des valeurs « décotées ». Il semble que les conditions de valorisations et d’attractivité sont réunies pour le retour de ce style après 10 ans de sous performance.
- EdR Fund US Value : + 1,93% YTD
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Publié le 01 août 2025
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Dorval European Climate Initiative | 13.33% |
R-co 4Change Net Zero Equity Euro | 12.97% |
BDL Transitions Megatrends | 9.81% |
EdR SICAV Euro Sustainable Equity | 8.64% |
Palatine Europe Sustainable Employment | 5.40% |
La Française Credit Innovation | 3.14% |
Equilibre Ecologique | 2.98% |
DNCA Invest Beyond Semperosa | 1.16% |
Triodos Future Generations | -0.08% |
Echiquier Positive Impact Europe | -0.21% |
Triodos Impact Mixed | -0.80% |
Triodos Global Equities Impact | -3.18% |
Aesculape SRI | -7.14% |