CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
---|---|---|
7749.39 | +0.19% | +4.99% |
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.37% |
H2O Adagio | 7.41% |
Pictet TR - Atlas Titan | 7.13% |
RAM European Market Neutral Equities | 7.00% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 6.12% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.94% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.93% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.92% |
Pictet TR - Atlas | 4.00% |
DNCA Invest Alpha Bonds
![]() |
3.91% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.68% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.38% |
Exane Pleiade | 3.27% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.96% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.97% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
![]() |
1.69% |
⚠ Tendances reflationnistes, quel scénario ?
Trois leviers de croissance : retard de stocks, de consommation et d’investissement
Les ménages et les entreprises vont simultanément participer à cette reprise exceptionnelle via trois canaux de transmission. D’une part, le besoin de reconstituer des stocks qui sont historiquement bas. Mécaniquement, cette reconstitution va se traduire par de la production, et donc, de la croissance.
D’autre part, avec les mesures de restrictions sanitaires récentes, les ménages ont accumulé une épargne « forcée ». Ce « réservoir » d’épargne représenterait respectivement 11% et 7% du PIB aux États-Unis et en Zone euro. Même avec des hypothèses prudentes sur la façon dont les ménages peuvent utiliser cette épargne, la consommation sera forcément soutenue.
Enfin, notons une prise de conscience quant aux besoins d’investissement, considérables dans la santé, dans l’éducation, dans les infrastructures et dans la transition environnementale. « Cela supposera à nouveau une impulsion publique, qui va entraîner les entreprises à investir. L’horizon se rallonge enfin » constate Christophe Morel.
Un régime d’inflation durablement plus élevé
Ainsi, les forces désinflationnistes observées ces dernières années sont contrebalancées par l’apparition de forces inflationnistes qui sont à la fois conjoncturelles et structurelles. Conjoncturelles, car il existe une inflation cyclique liée à une demande supérieure à l’offre. Avec d’un côté un « boom » de consommation financé par l’excès d’épargne, et de l’autre, des stocks encore insuffisamment reconstitués. Cet écart se résorbera en partie par un ajustement à la hausse sur les prix.
D’un point de vue structurel, la transition environnementale encourage aussi la reflation. « Le prix des énergies polluantes doit augmenter pour inciter à la substitution. Cela se traduit par un risque haussier sur les matières premières énergétiques (pétrole, charbon, gaz et même l’électricité). Tant que les énergies renouvelables ne sont pas suffisamment disponibles, la transition énergétique alimentera l’inflation » analyse Christophe Morel. Tout comme la nouvelle donne géopolitique, à savoir l’objectif des principaux pays à retrouver de l’indépendance stratégique. Cette tendance va progressivement provoquer la relocalisation « régionale » des chaînes de valeur, provoquant une hausse des coûts salariaux.
« Pour toutes ces raisons, nous envisageons un régime d’inflation durablement plus élevé, au-dessus des cibles des banques centrales, obligeant ces dernières à des exercices de "contorsion" pour ne pas accélérer le resserrement monétaire qui serait préjudiciable à la stabilité des marchés financiers » ajoute-t-il.
Indexées inflation, obligations convertibles et valeurs de croissance
Ce scénario milite en faveur des classes d’actifs dites risquées ou particulièrement exposées aux tendances reflationnistes. C’est le cas des obligations indexées sur l’inflation, des titres dont les performances sont directement « sensibles » aux sources de l’inflation. « Ce segment obligataire profite mécaniquement de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC). Les investisseurs peuvent ainsi bénéficier d’une indexation à l’inflation réalisée » affirme Julien Moutier, Responsable de la gestion directionnelle et aggregate.
Groupama Asset Management juge ces titres attrayants, notamment pour la protection qu’ils peuvent apporter dans le cadre de portefeuilles obligataires souverains ou crédit investment-grade. « Les indexées inflation représentent de solides remparts contre l’érosion des rendements des classes d’actifs monétaires et obligataires traditionnelles. Nous privilégions les titres de maturité 1 à 5 ans, avec une forte diversification à l’international » illustre Julien Moutier.
Du fait de leurs propriétés intrinsèques, les obligations convertibles affichent également quelques atouts dans un régime d’inflation durable. « Historiquement, les obligations convertibles ont tendance à performer en période de hausse des taux. L’évolution de ces titres est corrélée à celle des actions ou du crédit high yield, en revanche, très peu aux marchés de taux » observe Jean Fauconnier, Responsable de la gestion convertibles.
Ici encore, les obligations convertibles peuvent apporter une bonne protection aux portefeuilles en raison non seulement de leur convexité − historiquement ces titres sont moins sensibles aux cycles baissiers qu’aux cycles haussiers − mais aussi de leur maturité : « les convertibles les plus longues sont d’environ 7 ans, ce qui laisse peu de place au risque de pentification » explique Jean Fauconnier. « Nous apprécions notamment les émetteurs de l’économie verte et du secteur technologique. Ces gisements récents sont en pleine croissance et offrent de nouvelles opportunités d’investissement » ajoute-t-il.
Enfin, Groupama Asset Management maintient ses convictions sur certains thèmes boursiers. Avec une inflation élevée mais sans dérapage, les tendances de long terme de l’innovation dans la santé, de l’économie digitale, de la transition énergétique, de la raréfaction des ressources et des nouveaux modes de consommation devraient continuer d’être à l’œuvre à l’échelle globale et de stimuler la croissance des sociétés les mieux positionnées. « Nous identifions des entreprises dont la faculté à créer de la valeur est ‘protégée’ par leur capacité à réinventer leur positionnement, à bouleverser leur industrie ou, plus largement encore, à révolutionner la société. Elles parviennent ainsi à imposer leur pricing power » détaille Philippe Vialle, Gérant actions internationales.
En somme, la sélection de valeurs de croissance demeure un axe d’investissement structurel comme l’indique en conclusion Stéphane Fraenkel, Directeur associé gestions actions & convertibles : « sur le moyen et long terme, nous sommes convaincus du potentiel de croissance bénéficiaire des sociétés dans lesquelles nous investissons. Leur statut de leader sur leur segment ainsi que la forte croissance que nous anticipons leur offre un important levier pour imposer leurs prix et améliorer leur rentabilité ! ».
H24 : Pour en savoir plus sur Groupama AM, cliquez ici.
Cette Société Civile a une performance cumulée de +24,61% depuis sa création, à fin 2024
Régulièrement, Nortia publie une analyse de ses équipes d’Ingénierie Financière.
Publié le 09 septembre 2025
Publié le 09 septembre 2025
Un fonds de tech responsable, sans compromis sur la performance
H24 a échangé avec David Rainville, gérant chez Sycomore AM
Publié le 09 septembre 2025
Buzz H24
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
R-co 4Change Net Zero Equity Euro | 13.35% |
Dorval European Climate Initiative | 11.66% |
BDL Transitions Megatrends | 8.92% |
EdR SICAV Euro Sustainable Equity | 8.81% |
Palatine Europe Sustainable Employment | 6.19% |
La Française Credit Innovation | 3.89% |
Triodos Future Generations | 2.07% |
DNCA Invest Beyond Semperosa | 0.50% |
Triodos Impact Mixed | -0.30% |
Echiquier Positive Impact Europe | -2.18% |
Triodos Global Equities Impact | -2.47% |
Aesculape SRI | -4.71% |