CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7638.29 | +0.08% | +3.57% |
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RAM European Market Neutral Equities | 6.93% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.66% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.18% |
H2O Adagio | 6.17% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.72% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 4.97% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.86% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.76% |
Pictet TR - Atlas | 3.51% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.43% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.41% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.38% |
Exane Pleiade | 3.05% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.37% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.87% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-1.42% |
Un horizon dégagé mais des risques en arrière plan...
L'expertise de Laetitia Baldeschi, responsable des études et de la stratégie et Malik Haddouk, directeur de la gestion diversifiée chez CPR AM
Au niveau macroéconomique, la reprise de l’activité connaît un décalage entre les différentes régions du monde, avec les Etats-Unis en tête. Au rang des autres pays développés, Laetitia Baldeschi (Responsable des études et de la stratégie) note l’accélération de la reprise européenne, et dans une moindre mesure celle du Japon qui devrait suivre. Les économies émergentes connaissent, elles, un ralentissement après un rebond rapide en 2020, et ce, malgré un environnement qui devrait leur être favorable (hausse des prix des matières premières, flots de liquidités venant des pays développés…).
Les réouvertures continuent de soutenir l’activité (ISM et PMI en hausse), mais « le redémarrage peut être contrarié », nous explique la stratégiste. Un décalage entre l’offre et la demande se fait ressentir sur plusieurs dimensions : des coûts de production enflés aussi bien par les cours des matières premières que par les prix des biens intermédiaires, et un marché du travail sous tension (d’éventuelles hausses de salaires pour maintenir les effectifs). Les salaires de non-managers ont augmenté de +6% en rythme annuel sur le mois.
Aux US, l’inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires de base), indicateur préféré de la Fed (car on ne peut pas l’attribuer à la « volatilité » des marchés), a atteint les 3%. Laetitia Baldeschi nous explique qu’au-delà de l’effet de base (sur l’énergie), il faut également noter l’effet « régularisation » des prix (restauration, loyers qui flambent…) et les goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement. Ailleurs dans le monde, « il n’y a pas péril en la demeure », selon la stratégiste. Les niveaux restent assez contenus en Europe (hors énergie), plus prononcés dans les émergents (à l’exception de la Chine), mais pas de quoi s’inquiéter dans l’immédiat.
Face à cela, « la tâche de la Fed est ardue » … Comment maintenir un équilibre sans tomber dans un autre « taper tantrum » ? Dilemme pour les décideurs qui ne veulent pas freiner l’activité d’un côté, et qui se doivent de veiller sur la santé des marchés financiers de l’autre. Leur but actuel est de maintenir les anticipations d’inflation ancrées (le frémissement à la baisse du point mort à 10 ans témoigne de la relative réussite jusqu’à présent…), en scrutant au premier chef le sentiment des consommateurs. Devenue « emprunteur de dernier ressort », la Fed sera tôt ou tard amenée à infléchir son programme de rachats colossal (120 milliards/ mois). La BCE, quant à elle, bénéficie d’une plus large marge de manœuvre. A l’échelle mondiale, les autorités monétaires changent déjà de ton (hausse des taux au Brésil et en Russie). L’annonce en Nouvelle Zélande de l’arrêt progressif des injections de liquidités (à partir de Septembre 2022) donne un avant-goût de ce qui peut être attendu de la Fed.
Face à cet environnement, CPR AM définit 3 scénarios pour le 2ème semestre de 2021 :
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55% : une « normalisation » des taux grâce à un retour progressif à la normale et une communication adaptée (soutenant le marché actions et la rotation cyclique)
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30% : les taux flambent (échec de la politique « d’ancrage »), auquel cas la Fed serait obligée de durcir le ton pour reprendre le contrôle des anticipations… Le résultat serait une baisse des obligations et des actions
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15% : une reprise molle, des espoirs douchés (variants, résurgence des cas, résultats décevants des entreprises…) induisant le retour de l’obligataire comme « marché refuge »
Les marchés ont-ils absorbé toutes les bonnes nouvelles ? Un aperçu panoramique avec Malik Haddouk (Directeur de la gestion diversifiée)
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Le marché actions a le vent en poupe, soutenu par les révisions positives (et successives) des bénéfices par action.
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L’obligataire est à la traîne, mais le High Yield se porte bien (resserrement de primes de crédit grâce aux « upgrade » des agences de notation et à la baisse des taux de défaut).
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« Pour une fois, l’Europe caracole en tête », et les marchés émergents sont en retrait. Les cours des matières premières explosent.
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« L’indice de la peur » est à son plus bas, quoique deux éléments restent sous les feux de la rampe : rapport de l’emploi américain et inflation (éventuels déclencheurs d’un point d’inflexion).
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Sur les prochains mois, « tout va se jouer sur les bénéfices des entreprises ».
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Les valorisations sont tendues aux US, mais plus attractives en Europe et au Japon (on y retrouve plus de value/ cycliques, en plus de leur retard sur le cycle).
En synthèse, la gestion de CPR AM redoute une inflation plus durable qu’anticipé par le consensus. Les marchés US sont « un peu trop » chers, tandis que les émergents recèlent un potentiel de rebond. L’Europe reste la principale conviction, en cohérence avec le biais value prépondérant dans les indices. Le Japon séduit également pour son décalage entre les fondamentaux et les valorisations. Enfin, le crédit High Yield est préférable dans l’univers de l’obligataire.
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Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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Publié le 01 août 2025
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