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Une même question m’est tous les jours posée : combien faut-il donner ?
Alexandre Mars est un serial entrepreneur et un philanthrope engagé. Au cours des 15 dernières années, il a créé et vendu avec succès plusieurs entreprises en Europe et en Amérique du Nord dans des secteurs d’activité aussi variés que le capital-risque, Internet, le marketing mobile, le social media et la publicité digitale. En 2014, il fonde Epic, une startup à but non lucratif qui apporte des solutions aux entreprises et aux particuliers pour que le don devienne la norme. Il promeut ainsi une approche stratégique de la philanthropie qui permet de soutenir financièrement des organisations sociales à fort impact luttant contre les inégalités qui affectent l’enfance et les jeunes adultes dans le monde.
Alexandre Mars
Extrait de son livre "La révolution du partage"
Une même question m’est tous les jours posée : combien faut-il donner ?
Le don tel que je l’entends, celui qui concerne le plus grand nombre, doit toujours être indolore… parce qu’il doit toujours être joyeux et apporter du bonheur, aussi bien à celui qui reçoit qu’à celui qui donne. Il exclut donc les idées de sacrifices, de privations, d’aigreurs, de questionnements et de pénitence auxquels nous ont accoutumés des siècles de morale judéo-chrétienne. Par ailleurs, il ne s’agit en aucun cas de donner ce qui nous paraît nécessaire à notre propre confort de vie : donnons certes, mais toujours sur le gras, le surplus, le dispensable, de manière à ce qu’on sente à peine le don. A cette double condition, le don développe l’une de ses plus grandes vertus : il fait du bien et favorise la construction d’une image positive de soi, source d’auto-confiance et d’optimisme en l’avenir. On cesse de bénéficier de cette vertu quand on donne au-delà du raisonnable.
Savoir combien donner exige de chacun d’entre nous un petit travail pour déterminer ce que j’appelle le seuil de douleur par rapport au don. Ce seuil varie selon chaque individu. Il est déterminé par une grande quantité de facteurs : la culture, l’éducation, l’âge, les perspectives de carrière, les charges familiales, l’engagement personnel … Il ne s’agit évidemment pas de construire un tableau mathématique et de cocher des cases pour déterminer le seuil X, mais de prendre un léger recul et de réfléchir.
La règle consiste à ne jamais dépasser ce seuil, et même à toujours rester très légèrement en dessous. L’objectif est bien sûr d’éviter d’avoir mal : quand on a mal, à moins d’être masochiste, on s’en veut et on en recommence pas. C’est un réflexe pavlovien …
A partir de là, toutes les options sont possibles. Pour certains, il s’agira d’une somme mensuelle, 10 euros ou 10 000, peu importe, à condition que ce geste procure un sentiment de joie. Je conseille, mais ce n’est évidemment pas une obligation, d’opter pour le principe d’un pourcentage tel qu’il subsiste dans un certain nombre de religions. Faut-il alors donner 2% ? 10% ? Là encore, peu importe : le bon chiffre est celui qui vous est complètement indolore.
Le seuil de douleur n’est pas une donnée invariable, y compris pour un même individu : il est amené à évoluer, les ajustements s’effectuant aussi en tenant compte du facteur « bonheur » : le don doit toujours me réjouir, et l’expérience me démontre que plus on donne plus on a envie de donner. Les 10 euros indolores mais joyeux d’aujourd’hui resteront indolores demain, mais suffiront-ils à me rendre heureux ? Ne faudrait-il pas que j’envisage de passer à 12 ou 15 euros ?
Une idée fausse, mais fort répandue, veut que pour les très riches le seuil de douleur soit forcément plus élevé que pour le commun des mortels, sous-entendu, il leur en restera toujours assez. Il n’est pas plus facile de donner 2% ou 10% quand on a plus de revenus, pour les riches comme pour les pauvres, cette proportion représente quand même une belle part de ce qu’ils possèdent.
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Publié le 01 août 2025
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