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Des opportunités sur les marchés obligataires mais « ce n’est pas le moment d’être gourmand » selon cet expert...
Publié le jeudi 22 octobre 2020
Bob Michele (Directeur des Investissements) a directement mis les pieds dans le plat durant l’annuel Sommet Européen de la Recherche de J.P.Morgan.
« On aimerait tous que les rendements soient plus élevés, que les spreads de crédit soient plus écartés. On regarde le marché obligataire et il a l’air aussi surévalué que tous les autres marchés, mais c’est notre réalité. On doit oublier les valorisations passées et regarder le marché obligataire différemment ».
Le marché obligataire actuel doit être analysé comme une manière de se refinancer à des taux attrayants pour l’économie globale plutôt que comme une manière de dégager du rendement. C’est clairement l’intention des banques centrales au travers de leur politique fiscale et monétaire. Elles cherchent à diminuer les coûts de financement, que ce soit pour les ménages, les gouvernements ou même les entreprises.
En comparaison avec la crise financière de 2009, la crise du Coronavirus est un choc beaucoup plus dramatique pour le système. Cependant, il paraîtrait surprenant que le niveau de défaut du marché obligataire atteigne celui de 2009. Le niveau de réponse de la part des Banques Centrales a été symétrique au choc et a permis de limiter les dommages. Néanmoins, il subsiste un élément critique qu’il faut surveiller : le taux de chômage.
Où va-t-on ? A-t-on construit un pont de l’autre côté de la rive ?
Bob Michele ne le pense pas. Toutes ces mesures ont stabilisé la crise et permis aux consommateurs de continuer à dépenser. Nous entrons dans une nouvelle période électorale et ces politiques ne sont toujours pas renouvelées, ce qui apparaît surprenant.
Cela montre que les banques centrales n’ont pas d’autre choix que de laisser leur politique là où elle est, à bout de force. « Si j’étais Jérôme Powell, durant la conférence de presse, je regarderais tout le monde et je dirais : nous avons fait tout ce qu’on a pu, nous ne changeons rien, on se voit dans 5 ans, je lâcherais le micro et quitterais la scène ».
Quoi de neuf sur le marché des obligations d’entreprises ?
Les agences de notation donnent de 18 à 24 mois aux entreprises pour diminuer leur taux d’endettement. Tant que les entreprises ont accès au financement, soit au travers des gouvernements ou des marchés, et qu’il n’y a pas d’arrêt, elles ont du temps pour un retour à la normale. Il ne faut cependant pas s’alerter, le taux de défaut était beaucoup plus élevé durant la crise financière. Actuellement, si on regarde le marché dans son ensemble, Investment Grade et High Yield, 99% du marché n’a pas été affecté. Il faut donc retrousser ses manches et trouver les meilleurs emprunteurs.
Pour ce faire, il faut regarder les entreprises ayant accès aux marchés, « un prêt perpétuel ne génère pas de perte ». Tant que les entreprises pourront renouveler leur dette à des taux ultra bas, elles pourront continuer leur existence indéfiniment jusqu’à ce qu’elles reviennent à la normale ou qu’elles jettent l’éponge.
Les emprunts d’Etats émergents semblent également être une bonne alternative. Ils profitent pour la plupart d’un Quantitative Easing, d’un stimulus fiscal. Il faut cependant s’assurer que la politique monétaire reste crédible.
Rester loin des risques
Les opportunités c’est une chose mais il faut rester vigilant sur la liquidité et sur le taux de défaut. Il faut également surveiller l’inflation car c’est le risque le plus important. Des trillions de dollars ont été déversés sur les marchés, il va falloir en payer le prix tôt ou tard.
Bob Michele conclut : « Si vous avez des attentes de rendement réalistes, vous vous en tirerez bien. Ce n’est pas le moment d’être gourmand ».
- JP Morgan Emerging Markets Small Cap : -3,89% YTD
- JP Morgan Global Macro Opportunities : +6,63% YTD
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- JP Morgan Global Income : -4,32% YTD
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