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AXA WF Euro Credit Total Return | -0.40% |
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Les allocations de demain, c'est vous qui les ferez...
Publié le vendredi 17 janvier 2025Diversification 2.0 : Redessinons ensemble les frontières de vos portefeuilles. Natixis IM organisait son événement annuel "Perspectives Paris 2025" à l’Hôtel Potocki avec Stéphane Vonthron (Directeur de la Distribution France) à la baguette.
⌚ Si vous n'avez que 30 secondes :
📌 « Avec 1300 Mds € sous gestion et un ADN préservé pour chacune des sociétés de gestion dont certaines vont fêter leur 100 d’existence, c’est une histoire assez unique qui permet au modèle de continuer à innover au bénéfice de vos clients », indique Gad Amar (Head of Western Europe Distribution).
📌 2024 marque une rupture très nette des marchés actions : les US ont distancé l’Europe avant même la fin du T1. Est-ce que cela va continuer en 2025 ? Il faut rester structurellement exposé au marché américain mais l’Europe a du potentiel selon Mabrouk Chetouane (Chef Economiste). « Ne pas s’exposer sur le marché américain, quand bien même la valorisation, quand bien même la concentration, est une erreur ! » insiste-t-il.
📌 Dans ce contexte, les équipes de Mirova vont être extrêmement attentives à la prise de pouvoir de Trump, un élément d’incertitude extrêmement fort. « Si jamais la patte inflationniste de ses annonces est plus appuyée, cela remettrait en cause le scénario de marché », prévient Hervé Guez (CIO Equity & FI) qui reste néanmoins exposé au marché américain et sur la partie courte sur l’obligataire.
📌Il faudra être très vigilant sur les marchés pour distinguer le bruit du signal souligne Ostrum Asset Management. Il y a une vraie divergence entre ce que Trump dit applicable et ce qui va réellement être appliqué. « Nous nous attendons à une volatilité importante sur les taux longs et sur les actions. En termes de couple rendement risque, on va plutôt privilégier le crédit. Sur les marchés actions, on va renforcer la partie actions européennes extrêmement délaissée », estime Gaëlle Malléjac (Global CIO).
📌Pour Flexstone Partners, essayer de faire du market timing sur le private equity est destructeur de valeur. « La détention moyenne en non coté est de 6,6 ans. Donc ce que fait Trump, on s’en fiche un petit peu », note Eric Deram (Managing Partner). En ce qui concerne la géographie, la société est globalement à moitié investie en Europe et à moitié aux États-Unis bullish sur le marché américain à très court terme.
Selon Mabrouk Chetouane, 2024 marque une rupture très nette des marchés actions. Les marchés américains ont distancé l’Europe avant même la fin du T1.
🤔 Est-ce que cela va continuer cette année ?
« Quand on voit les prévisions de croissance, c’est possible. Mais il y a quelques espoirs pour la zone Euro », estime l'économiste. Concernant les cycles macro, il y a une apparente synchronisation des principales zones économiques (Europe, USA, Chine), pas en termes de niveau mais en termes de tendance. La productivité européenne reprend quelques couleurs. Or, il est extrêmement important pour Christine Lagarde de maintenir un niveau de productivité en Zone euro afin de relancer une politique accommodante sans qu’il n’y ait d’impact majeur sur l’inflation. « Aujourd’hui, on doit saisir la chance de baisser les taux directeurs. La BCE doit accepter que l’inflation puisse être une chance pour continuer l’investissement et promouvoir la croissance », juge Mabrouk Chetouane.
🤔 Quels moteurs pour 2025 ?
Avec ce régime de marché, la société de gestion considère que les faibles corrélations militent pour la diversification. « On a un marché où la prime de diversification existe encore. Vous pouvez maintenir un niveau de risque relativement bas en vous exposant à un marché obligataire qui produit du rendement sur des durations courtes. On peut aujourd’hui construire des portefeuilles à la fois maîtrisés en risque et performants », affirme Mabrouk Chetouane. Selon les attentes du consensus, il ne fait aucun doute que la croissance est le facteur à privilégier. Géographiquement, il faut rester structurellement exposé au marché américain selon l'expert, même si l’Europe a du potentiel. Et si la Chine affiche une économie en quasi-déflation, plusieurs variables indiquent un affaiblissement structurel.« Malgré les valorisations et malgré la forte concentration, ne pas s’exposer sur le marché américain est une erreur ! » insiste l'économiste.
« La diversification n’est pas morte et pas si coûteuse », résume Stéphane Vonthron, qui a interrogé trois directeurs de gestion de diverses boutiques affiliées à Natixis IM.
🤔 Où les gérants vont chercher de la performance ?
Dans ce contexte, les équipes de Mirova vont être extrêmement attentives à la prise de pouvoir de Trump, un élément d’incertitude extrêmement fort. « Si jamais la patte inflationniste de ses annonces est plus appuyée, cela remettrait en cause le scénario de marché », prévient Hervé Guez (CIO Equity & FI) qui reste néanmoins exposé au marché américain et sur la partie courte de l’obligataire.
Il faudra être très vigilant sur les marchés pour distinguer le bruit du signal souligne Ostrum Asset Management. Il y a une vraie divergence entre ce que Trump dit applicable et ce qui va réellement être appliqué. « Nous nous attendons à une volatilité importante sur les taux longs et sur les actions. En termes de couple rendement risque, on va plutôt privilégier le crédit. Sur les marchés actions, on va renforcer la partie actions européennes extrêmement délaissée », estime Gaëlle Malléjac (Global CIO).
Pour Flexstone Partners, essayer de faire du market timing sur le private equity est destructeur de valeur. « La détention moyenne en non coté est de 6,6 ans. Donc ce que fait Trump, on s’en fiche un petit peu », note Eric Deram (Managing Partner). En ce qui concerne la géographie, la société est globalement à moitié investie en Europe et à moitié aux États-Unis mais bullish sur le marché américain à très court terme.
🤔 Quelle va être l’évolution des taux ?
Ostrum AM reste dans le consensus sur les taux courts avec une baisse attendue. Mais les anticipations sont plus compliquées sur les taux longs. La société y anticipe beaucoup de volatilité et pas de directionnalité et s'attend à des flux erratiques sans grande tendance. « Profitons des phases de tensions sur les taux longs pour chercher du rendement », suggère Gaëlle Malléjac. De fait, Hervé Guez de Mirova joue aujourd’hui davantage la pentification que du directionnel pur. Quant à Eric Deram, il n’a pas de vue macro sur l’évolution des taux. « Mais contrairement à ce que l’on peut penser, un niveau de taux relativement élevé est très positif pour les opérations de private equity. Cela force une discipline car les acteurs investissent raisonnablement. On travaille ainsi sur des opérations plus saines, tandis que lorsque les taux sont trop bas, les taux d’endettement sont élevés », précise-t-il.
🤔 Une poursuite de l’écart géographique et des thèmes performants ?
« La partie européenne a clairement de quoi être ou déprimée ou très en colère », reconnaît Hervé Guez. Mais il faut selon lui relativiser l’écart de valorisation entre États-Unis et Europe car la situation long terme n’est pas la même. Il peut potentiellement y avoir une année où l’Europe fait jeu égal avec les États-Unis, mais cela reste du court terme. De son côté, Flexstone mise sur trois principales allocations : les sociétés technologiques matures (notamment logiciels), la santé "commerciale" avec 20% des allocations, particulièrement en Asie, et les business services. Quant au crédit, particulièrement populaire ces dernières années, les niveaux de taux restent attractifs que ce soit IG ou HY juge Ostrum. « En relatif, l’IG reste attractif. La question peut se poser sur le HY : pour quel risque je suis rémunéré ? On pense que le taux de défaut va rester faible en zone euro et cela reste intéressant », partage Gaëlle Malléjac qui va privilégier un mixte entre IG et partie haute du HY tout en restant prudente voire absente sur le HY moins bien noté.
🤔 Quelle est l’opportunité à saisir en 2025 ?
C'est la question posée par Stéphane Vonthron au panel en guise de conclusion...
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Eric Deram : « Il est grand temps de commencer à faire du non coté. Diversification infinie et potentiel de croissance considérable ! »
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Hervé Guez : « L’IA est un bouleversement majeur. C’est une exposition thématique qu’il faut avoir. La transition environnementale sera aussi un sujet inscrit dans les 20 ans qui viennent. Il faut y être présent car ce sera un élément transformant de la décennie qui vient. »
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Gaëlle Malléjac : « Continuer à conserver des rendements attractifs avec des obligations, et les actions européennes délaissées. »
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés
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