CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7786.29 +0.32% +5.49%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 69.85%
Jupiter Financial Innovation 25.47%
Piquemal Houghton Global Equities 15.91%
Digital Stars Europe 14.84%
Aperture European Innovation 14.79%
Auris Gravity US Equity Fund 13.42%
Tikehau European Sovereignty 12.83%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 12.03%
Sienna Actions Bas Carbone 10.02%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 9.73%
AXA Aedificandi 9.41%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 9.10%
R-co Thematic Real Estate 8.32%
Athymis Industrie 4.0 7.41%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 7.02%
HMG Globetrotter 5.63%
Sycomore Sustainable Tech 5.05%
Square Megatrends Champions 4.82%
VIA Smart Equity World 4.71%
JPMorgan Funds - US Technology 3.94%
Pictet - Digital 3.93%
Franklin Technology Fund 3.70%
Groupama Global Disruption 3.49%
GIS Sycomore Ageing Population 3.01%
Groupama Global Active Equity 2.80%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 2.49%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 2.29%
Fidelity Global Technology 2.14%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 1.97%
Candriam Equities L Oncology 1.74%
MS INVF Global Opportunity 1.23%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 1.22%
Sienna Actions Internationales 1.06%
ODDO BHF Artificial Intelligence 1.01%
JPMorgan Funds - Global Dividend 0.69%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.50%
Russell Inv. World Equity Fund -0.06%
Palatine Amérique -0.08%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance -0.09%
Mandarine Global Transition -0.09%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -0.18%
Eurizon Fund Equity Innovation -0.58%
Covéa Ruptures -0.59%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -0.66%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance -0.68%
CPR Invest Climate Action -0.86%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -1.55%
Thematics AI and Robotics -1.55%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -1.84%
Thematics Water -2.08%
Echiquier Global Tech -2.77%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -2.81%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -2.93%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -3.09%
Mirova Global Sustainable Equity -3.56%
Covéa Actions Monde -4.22%
Ofi Invest Grandes Marques -4.38%
Franklin U.S. Opportunities Fund -4.42%
JPMorgan Funds - America Equity -4.65%
Pictet - Security -4.86%
Claresco USA -4.91%
BNP Paribas US Small Cap -5.09%
ODDO BHF Global Equity Stars -5.28%
Thematics Meta -5.54%
EdR Fund Healthcare -5.59%
CPR Global Disruptive Opportunities -5.84%
AXA WF Robotech -5.91%
Athymis Millennial -6.13%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -6.22%
EdR Fund US Value -6.68%
MS INVF Global Brands -8.19%
Franklin India Fund -13.73%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Carmignac : Le dernier rapport de gestion trimestriel

 

Analyse économique

 

En Europe, la contamination des pressions déflationnistes au cœur de la zone euro a poussé la BCE à agir, tandis que la BoJ se tient prête à accentuer son soutien si nécessaire.

 

Les pays émergents, quant à eux, semblent bénéficier d’un souffle réformiste nouveau.

 

 

Les attentes d’une croissance aux États-Unis proche de 3%...


Dans notre rapport précédent, nous écrivions :

 

« Le trimestre qui s’ouvre sera riche d’enseignements majeurs pour l’économie à moyen terme puisqu’il devrait répondre à quatre questions importantes qui se sont récemment posées.

 

La première concerne la vigueur effective de l’économie américaine, avec toutes ses implications sur l’économie mondiale.

 

La deuxième concerne le risque déflationniste en Europe : la Banque centrale a-t-elle raison de n’en pas faire grand cas ?

 

La troisième a trait à la capacité d’absorption de la hausse de la TVA effective depuis le 1er avril par l’économie japonaise.

 

La dernière concerne la Chine : la transformation structurelle de son économie va-t-elle encore durablement faire sentir négativement ses effets sur sa croissance ? ».

 

En ce qui concerne la vigueur effective de l’économie américaine, le moins que l’on puisse dire, c’est que le mystère s’épaissit.

 

Remarquons tout d’abord la difficulté d’avancer des prévisions, compte tenu du manque de fiabilité sidérant de l’outil statistique de la première économie mondiale.

 

Annoncée en repli de 1% en avril, la croissance aurait chuté de 2,9% au premier trimestre, si l’on devait en croire les dernières estimations, établies pourtant près de trois mois après la fin du trimestre…

 

Ce dernier chiffre nous semble d’ailleurs peu crédible compte-tenu des données obtenues sur la croissance du revenu des ménages (+1,5%), la production industrielle (+4,5%), la chute du chômage (-0,3%) et enfin l’ensemble des indicateurs avancés, qui enregistrent de solides progrès au cours de cette période.

 

Il n’en est pas moins vrai que la croissance en ce premier trimestre aura déçu, et que les attentes des prévisionnistes d’un chiffre proche de 3% à compter du 1er avril sur l’ensemble de l’année nous semblent encore trop élevées.

 

Certes, l’activité devrait être stimulée par un effet de rattrapage sur le premier trimestre et surtout par la conduite d’une politique fiscale moins restrictive.

 

Ce bonus de croissance potentielle additionnelle devrait cependant être perdu par la hausse des produits pétroliers et alimentaires dont l’impact sur le pouvoir d’achat des ménages est estimé devoir se traduire par une réduction de 0,3 à 0,4% de l’activité.

 

Ces hausses s’étant largement diffusées sur les secteurs de dépense non discrétionnaire (alimentation, transports, santé, éducation, etc.) ont porté l’indice des prix à la consommation de 1,2% à 2,1% en trois mois.

 

Dans ces conditions, il est probable que le taux de croissance ne s’éloigne pas significativement de celui réalisé depuis l’été 2009, soit 2,1% en termes réels, à comparer aux 4,4% obtenus en moyenne sur les 11 cycles d’expansion obtenus depuis la Seconde Guerre mondiale.

 

Outre l’extraordinaire fardeau que constitue la réduction progressive de l’endettement, cet affaiblissement américain notable du potentiel de croissance tient à la faiblesse de l’appréciation du revenu brut réel des ménages (+1,8% sur les 12 derniers mois), ces gains étant eux-mêmes mal répartis, le revenu médian réel se situant encore en 2012 à 8,3% sous le niveau de 2007 ; à la faiblesse de l’investissement en biens d’équipement (+3,1% seulement en 2013), bridée à la fois par l’utilisation insuffisante des capacités existantes et le caractère oligopolistique de nombreux secteurs de l’industrie américaine qui réduit l’incitation à innover ; et enfin à l’impératif de réduction des déficits publics qui s’impute aux dépenses de consommation et d’investissement de l’État fédéral et de l’ensemble des États de l’Union.

 

Ce contexte de croissance modérée ne devrait pas inciter la Fed à accélérer la normalisation de sa politique monétaire, malgré une reprise des tensions inflationnistes qui, n’étant pas engendrée par une hausse des salaires, revêt un caractère à la fois peu durable et de frein à un emballement de l’activité.

 

 

La mesure du risque déflationniste prise en compte par la Banque Centrale européenne

 

En Europe, la mesure du risque déflationniste semble enfin avoir été prise par la Banque centrale européenne.

 

L’inflation ramenée à 0,5% sur les 12 derniers mois a fourni le signal à la BCE, d’autant que les pays du noyau dur subissent comme les autres des pressions déflationnistes.

 

Les différentes mesures décidées lors de la réunion de politique monétaire du mois de juin, dont la fixation du taux de dépôt à -0,10% est le symbole, n’ont pas déçu.

 

  • Le dispositif de financement à moyen terme (TLTRO) qui pourvoit des liquidités substantielles au système bancaire, à la seule condition qu’elles soient utilisées pour financer l’économie, pourra porter ses fruits, si la demande de crédit s’éveille.
  • La titrisation des prêts des PME, encore à l’étude au sein de la BCE, pourra y contribuer, de même que l’arrêt de la stérilisation monétaire des opérations d’achat de titres par la Banque centrale.

 

Si la dynamique économique reste plutôt positive, avec une croissance prévue pour la zone de 1% cette année, il convient toutefois de s’interroger sur le potentiel de la France (0,5% ?) où la faiblesse de la compétitivité produit des effets de plus en plus visibles sur le marché du travail.

 

Que penser également de l’Italie où les coûts unitaires salariaux ont davantage progressé qu’en France depuis début 2012 ?

 

Comment aussi ne pas questionner la croissance allemande, si dépendante de la demande extérieure, dont les États-Unis sont le premier contributeur devant une Chine juste stabilisée ?

 

La composante prospective de l’indice IFO, précurseur de l’activité économique allemande, s’infléchit d’ailleurs à la baisse depuis trois mois, comme la croissance des commandes de biens durables en provenance de l’étranger qui a chuté à son plus bas niveau de sept mois.

 

Le pays, comme l’ensemble de la zone, souffre d’un taux de change effectif réel en forte hausse à l’égard de ses concurrents.

 

D’ailleurs, même si la force relative de l’euro est désormais clairement reconnue comme cause importante des pressions déflationnistes par la BCE, l’envolée de l’excédent des comptes courants européens, partiellement liée à la faiblesse de la demande interne, contrarie la dépréciation de la monnaie unique, qui ne pourra s’amorcer nettement qu’en cas d’un creusement plus décisif du différentiel de croissance Etats-Unis/Europe.

 

 

Les réformes seront le facteur discriminant principal des performances économiques des pays émergents

 

L’univers émergent se remet, le plus souvent vertueusement, de la crise de l’été 2013.


La prise en compte d’une trop grande dépendance aux capitaux extérieurs a conduit nombre d’économies émergentes à traiter avec efficacité leur problème de comptes courants, par des politiques monétaires restrictives et, dans certains cas, en s’engageant dans une dynamique réformiste.

 

Ces efforts se sont d’abord traduits par un ralentissement de leur activité qui leur permettra le moment venu un redémarrage sur des bases assainies.

 

Le rebond des devises émergentes et la réduction de leurs marges de crédit souverain illustrent ces efforts d’assainissement.

 

Nous estimons que les réformes seront le facteur discriminant principal des performances économiques et financières futures.

 

  • En Chine, le traitement de la bulle immobilière porte ses fruits : la croissance de l’investissement résidentiel ralentit sensiblement, sa part dans l’investissement total baisse depuis trois mois, le nombre de transactions immobilières chute et les prix s’assagissent.
  • Par ailleurs, l’inflation se stabilise autour de 2%, ce qui a permis aux autorités de faire baisser le yuan, qui a renoué avec des niveaux oubliés depuis 2011 face au dollar et redonné de l’air aux exportateurs.
  • Enfin, les taux interbancaires se détendent sur l’ensemble de la courbe : ce traitement conjoint de la bulle immobilière et de la compétitivité laisse entrevoir une meilleure orientation de l’économie chinoise après ce qui peut être considéré comme le bas de cycle du premier trimestre où la croissance annualisée s’est repliée à 6%.

 

Avec sa locomotive remise cycliquement sur les rails, l’univers émergent se met en ordre de marche et pourrait bien surprendre positivement.

 

Le différentiel de taux d’intérêt entre les économies avancées et les pays neufs limite en outre pour ces derniers les risques induits par une éventuelle résorption de la liquidité globale.

 

 

Le Japon conserve sa singularité dans le concert économique

 

La hausse de la TVA au Japon date de trois mois.

 

Elle a entraîné les distorsions dues aux anticipations habituelles de consommation et d’investissement.

 

Il est probablement encore trop tôt pour juger de son effet sur la conjoncture immédiate. Mais ne laissons pas l’arbre cacher la forêt !

 

Le marché du travail continue de se tendre avec désormais un excédent de 9% des postes à pourvoir sur les recherches d’emploi.

 

Cette statistique indique à elle seule que l’inflation par les salaires va devenir une réalité japonaise qui permettra aisément l’absorption de cette hausse de la TVA de 5% à 8%.

 

De plus, même si la Banque du Japon n’a pas réagi par davantage de stimulation, l’inflation actuelle poussée à 3,7% par la hausse de la TVA, conjuguée aux achats récurrents d’emprunts d’État par l’Institut d’émission, compresse les taux réels à -3% ; de quoi largement encourager la demande de crédit et d’investissement des entreprises dont la croissance des profits constitue déjà une incitation forte.

 

Ainsi, même si le rythme des annonces et de la mise en œuvre des réformes structurelles (la « troisième flèche » de la politique économique du Premier ministre Shinzo Abe) déçoit, l’économie peut s’appuyer sur la disparition des anticipations déflationnistes pour continuer à aller de l’avant sous l’effet du dynamisme de la demande interne.

 

 

Stratégie d'investissement

 

Le schéma de croissance globale lente et de liquidités abondantes nous amenait, au cours des trimestres précédents, à considérer que les marchés resteraient soutenus.

 

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

 

L’économie américaine envoie des signaux contradictoires entre des symptômes d’inflation à implication modérément récessive et des indicateurs avancés de l’activité dans l’ensemble favorablement orientés.

 

L’Europe semble enfin pouvoir compter sur une politique monétaire agressive pour lutter contre les pressions déflationnistes qui se sont intensifiées dans la première moitié de l’année, mais les armes choisies sont-elles à la hauteur de l’enjeu ?

 

Les pays émergents semblent pouvoir profiter de politiques monétaires plus souples après les premiers succès des politiques d’assainissement mises en œuvre au lendemain de la crise de l’été dernier.

 

Enfin, le Japon peut compter sur les largesses de sa Banque centrale qui mettra tout en œuvre si la hausse de la TVA venait compromettre la reflation de l’économie en cours.

 

Dans ce contexte, et conscients des risques latents posés par les situations américaine et européenne, nous conservons un positionnement offensif qui se décline comme suit sur les trois principales classes d’actifs.

 

  • Sur le marché des changes, nous maintenons une exposition au dollar proche de celle des indices auxquels nos Fonds se comparent, témoignage d’une conviction limitée liée à la difficulté de bien appréhender le tonus de la conjoncture américaine à court terme.
  • Notre exposition au yen a été relevée afin de tenir compte de l’absence de nécessité d’un soutien additionnel immédiat à l’économie de la part de la Banque du Japon.
  • Sur les marchés de taux, nous continuons de penser que les dettes souveraines périphériques en Europe ainsi que les émissions bancaires conservent un potentiel d’appréciation dans le cadre de la normalisation de la situation économique européenne.
  • Aux États-Unis, nous considérons que le rendement de la dette publique est peu attrayant, témoignant d’une anticipation de croissance économique décevante et/ou d’une certaine complaisance à l’égard de la probable fin prochaine des achats d’emprunts d’État par la Fed.
  • Par ailleurs, comme en Europe, des bénéfices sont progressivement pris sur la dette privée à la faveur d’un repositionnement sur la dette bancaire.
  • Sur les marchés d’actions, nous maintenons une exposition proche des maxima avec une surpondération sur les pays émergents les plus réformistes et des engagements de conviction importants sur la surperformance structurelle de l’économie américaine. 

 

Nous n’hésiterions pas à réduire globalement le risque actions dans les portefeuilles s’il s’avérait que la poursuite de leur appréciation était menacée par des perspectives de croissance décevantes ou une contraction prématurée de la liquidité globale.

 

Source : Carmignac Gestion, rédigé le 25 juillet 2014

 

Pour en savoir plus sur la performance de Carmignac Patrimoine (+3,72% YTD), cliquer ici.

Autres articles

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Alken Fund Small Cap Europe 46.15%
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 43.77%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 36.58%
Tailor Actions Avenir ISR 26.86%
IDE Dynamic Euro 22.42%
Tocqueville Value Euro ISR 22.30%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 21.08%
JPMorgan Euroland Dynamic 21.06%
Groupama Opportunities Europe 20.62%
Uzès WWW Perf 19.89%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 18.86%
VALBOA Engagement ISR 17.40%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 17.09%
Quadrige France Smallcaps 15.96%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 15.75%
Lazard Small Caps Euro 14.17%
Mandarine Premium Europe 13.71%
Richelieu Family 13.58%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 13.15%
Covéa Perspectives Entreprises 12.56%
Tocqueville Euro Equity ISR 11.62%
Europe Income Family 11.48%
Ecofi Smart Transition 11.48%
Sycomore Sélection Responsable 11.19%
Mandarine Europe Microcap 10.93%
EdR SICAV Tricolore Convictions 9.22%
Groupama Avenir PME Europe 9.13%
Gay-Lussac Microcaps Europe 9.13%
Sycomore Europe Happy @ Work 8.22%
Fidelity Europe 7.00%
Mirova Europe Environmental Equity 5.78%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.64%
Mandarine Unique 5.50%
ADS Venn Collective Alpha Europe 4.39%
HMG Découvertes 4.38%
Dorval Drivers Europe 4.37%
Norden SRI 3.93%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 2.57%
VEGA France Opportunités ISR 1.13%
CPR Croissance Dynamique 1.02%
LFR Euro Développement Durable ISR 1.01%
Tocqueville Croissance Euro ISR 0.37%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 0.31%
VEGA Europe Convictions ISR -1.15%
DNCA Invest SRI Norden Europe -4.42%
Eiffel Nova Europe ISR -5.03%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -7.62%
ADS Venn Collective Alpha US -7.69%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 25.43%
IVO Global High Yield 6.32%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 6.30%
IVO EM Corporate Debt UCITS 5.36%
Carmignac Portfolio Credit 5.29%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 5.13%
LO Fallen Angels 4.96%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 4.87%
Income Euro Sélection 4.73%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 4.59%
Lazard Credit Fi SRI 4.34%
Schelcher Global Yield 2028 4.24%
Jupiter Dynamic Bond 4.10%
Omnibond 4.02%
La Française Credit Innovation 3.86%
Tikehau European High Yield 3.82%
DNCA Invest Credit Conviction 3.64%
Axiom Short Duration Bond 3.54%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.44%
R-co Conviction Credit Euro 3.33%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 3.33%
Ostrum SRI Crossover 3.30%
Alken Fund Income Opportunities 3.30%
Ofi Invest High Yield 2029 3.29%
Ofi Invest Alpha Yield 3.20%
Tikehau 2029 3.11%
Lazard Credit Opportunities SRI 3.09%
La Française Rendement Global 2028 2.97%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 2.92%
Auris Investment Grade 2.87%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.83%
Tailor Credit 2028 2.79%
Tikehau 2027 2.78%
Auris Euro Rendement 2.57%
Mandarine Credit Opportunities 2.40%
M All Weather Bonds 2.30%
Eiffel Rendement 2028 2.16%
EdR Fund Bond Allocation 2.16%
Richelieu Euro Credit Unconstrained 2.13%
Sanso Short Duration 1.21%
Epsilon Euro Bond 0.65%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.32%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -5.78%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -7.51%
Amundi Cash USD -8.96%