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Pictet TR - Atlas Titan | 7.66% |
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Pictet TR - Atlas | 4.26% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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Exane Pleiade | 3.05% |
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Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.61% |
Depuis un peu plus de vingt ans, l’entrepreneuriat est devenu une alternative au salariat, qui était le modèle de référence des 30 Glorieuses
La question, volontairement provocatrice, fait écho au bruit médiatique suscité par les nombreux mouvements d’entrepreneurs et d’investisseurs depuis un an, qui ont dénoncé avec force des réformes ou projets de réformes jugés dangereux pour l’esprit d’entreprise.
Et il ne se passe guère une semaine sans qu’un magazine ne publie un nouveau reportage sur la fuite vers l’étranger des plus dynamiques des Français.
Alors, assiste-t-on à un divorce entre le pays et ses entreprises ?
Tour d’horizon des forces et des faiblesses de la France en matière d’entrepreneuriat.
Cela a commencé avec les « pigeons » qui avaient surpris la France, à la rentrée 2012, en s’élevant contre le projet de réforme des plus-values.
Avec succès, d’ailleurs, puisqu’ils ont effectivement infléchi le projet de loi de finances. L’initiative a rapidement fait des émules... En l’espace de quelques mois, les « poussins » ont protesté contre les nouvelles contraintes du statut de l’auto-entrepreneur, les « moineaux » se sont faits les porte-paroles des créateurs de start-up et enfin les « autruches », un collectif de travailleurs indépendants et d’entrepreneurs, ont interpellé le gouvernement sur les lourdeurs administratives…
Loin d’être anecdotiques, ces mouvements traduisent une réelle inquiétude face à la dégradation de l’activité économique et aux solutions qui sont proposées. Les chiffres sont parlants.
Au premier trimestre 2013, le nombre de défaillances d’entreprises a augmenté en France : + 2,1 % de janvier à mars 2013, + 6,9 % d’avril à juin et + 7,5 % en juillet et en août, soit un plus haut depuis vingt ans !
Malaise donc face à la conjoncture économique, mais aussi _ et surtout ?_ inquiétude face à la multiplication des réformes, notamment fiscales. Dans une phase de rééquilibrage des comptes publics, les entreprises ont été largement mises à contribution.
En additionnant les mesures du premier budget rectificatif de 2012 à celles du budget 2013 et du budget de financement de la Sécurité sociale, les prélèvements nouveaux sur les entreprises ont atteint quelque 19 milliards d’euros : fiscalité sur l’intéressement et la participation, taxe de 3 % sur les dividendes distribués par les grandes entreprises (celles qui font plus de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires), hausse de l’impôt sur les sociétés de ces mêmes grandes entreprises, taxe sur les stock-options, cotisations sociales des retraites surcomplémentaires, taxes sur les stocks de produits pétroliers détenus par les entreprises, hausse des cotisations sociales des gérants de SARL, etc.
Un véritable inventaire à la Prévert…
« Certaines mesures, moins connues car plus techniques, pénalisent fortement les entreprises.
Ainsi, la limitation du report des déficits fiscaux est une mesure très dommageable, de même que la limitation de la déduction fiscale des frais financiers qui ne cesse de se renforcer et de se complexifier», explique Jean Touttée associé-fondateur du cabinet Touttée Conseil et Associés.
Même la création du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l'emploi), qui marque un tournant en faveur d’une politique de l’offre, n’est pas exempte de reproches. « Peu d’entreprises ont utilisé la possibilité de préfinancement de cette baisse des charges sociales, car la mesure est jugée trop compliquée», souligne Jean Touttée.
Le divorce entre la France et ses entrepreneurs est-il désormais acté ? Ce n’est pas sûr… pour au moins deux raisons.
La première tient à la prise de conscience du malaise au plus haut niveau de l’état. Ainsi, malgré ses faiblesses, le CICE marque la volonté de réduire le coût du travail en France après des années de hausse des charges. Le choc de simplicité, encore au stade de promesse, vise à faciliter la vie des entreprises, principalement des PME. Enfin, le budget 2014 fait désormais porter l’essentiel du poids des nouveaux impôts sur les ménages plutôt que sur les entreprises. Dont acte.
Mais au-delà de cette hirondelle qui ne fait pas encore le printemps, c’est la résilience de l’esprit d’entreprise qui empêche de succomber au pessimisme ambiant. Alain Tourdjman, directeur des Études économiques et de la Prospective de BPCE, a analysé le phénomène dans plusieurs études.
« Depuis un peu plus de vingt ans, l’entrepreneuriat est devenu une alternative au salariat, qui était le modèle de référence des Trente Glorieuses », indique-t-il.
Cette mutation s’explique notamment par l’apparition d’un chômage de masse, qui a imposé la création d’entreprise comme une alternative parfois nécessaire.
Mais la contrainte n’explique pas tout. Le besoin d’affirmation de soi et de liberté, en vogue dans la société, a favorisé la création d’entreprise. « Pour beaucoup de Français, l’entrepreneuriat est considéré comme une nouvelle frontière professionnelle, une opportunité de s’épanouir dans son travail et de gagner en autonomie », précise Alain Tourdjman.
Cette évolution s’accompagne d’un changement d’image de la PME, mais aussi du patron, qui est devenu un « entrepreneur ». Plus prosaïquement, la création d’entreprise est aussi l’une des dernières possibilités d’emprunter l’ascenseur social, lorsque l’on n’a pas été « programmé » pour les grandes écoles françaises.
Résultat : plus de 400 000 entreprises ont vu le jour entre janvier et septembre 2013, malgré la morosité ambiante. C’est 3 % de moins qu’au cours des neuf premiers mois de 2012, mais cela reste très élevé. « Malgré les difficultés, nos enquêtes montrent la confiance des entrepreneurs en leur capacité à réussir » observe Alain Tourdjman. « Cette foi donne le plus souvent l'énergie nécessaire au succès. »
Source : Banque Privée 1818
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Publié le 11 septembre 2025
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