CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7815.84 +0.7% +5.91%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 69.85%
Jupiter Financial Innovation 25.47%
Piquemal Houghton Global Equities 15.91%
Digital Stars Europe 15.73%
Aperture European Innovation 14.79%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 13.97%
Auris Gravity US Equity Fund 13.42%
Tikehau European Sovereignty 12.83%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 10.12%
Sienna Actions Bas Carbone 9.99%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 9.71%
AXA Aedificandi 8.86%
R-co Thematic Real Estate 7.92%
Athymis Industrie 4.0 7.41%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 7.02%
HMG Globetrotter 5.63%
Sycomore Sustainable Tech 5.05%
VIA Smart Equity World 4.86%
Square Megatrends Champions 4.82%
JPMorgan Funds - US Technology 3.94%
Pictet - Digital 3.93%
Franklin Technology Fund 3.70%
Groupama Global Disruption 3.49%
GIS Sycomore Ageing Population 3.01%
Groupama Global Active Equity 2.80%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 2.40%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 2.29%
Fidelity Global Technology 2.14%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 1.97%
Sienna Actions Internationales 1.52%
MS INVF Global Opportunity 1.23%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 1.22%
ODDO BHF Artificial Intelligence 1.01%
JPMorgan Funds - Global Dividend 0.69%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.50%
Candriam Equities L Oncology 0.33%
Russell Inv. World Equity Fund 0.15%
CPR Invest Climate Action -0.06%
Palatine Amérique -0.08%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance -0.09%
Mandarine Global Transition -0.09%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -0.18%
Covéa Ruptures -0.31%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -0.55%
Eurizon Fund Equity Innovation -0.58%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance -0.85%
Echiquier Global Tech -0.99%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -1.55%
Thematics AI and Robotics -1.55%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -1.84%
Thematics Water -2.08%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -2.93%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -3.09%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -3.18%
Mirova Global Sustainable Equity -3.62%
Covéa Actions Monde -4.25%
Ofi Invest Grandes Marques -4.38%
Franklin U.S. Opportunities Fund -4.42%
JPMorgan Funds - America Equity -4.65%
Pictet - Security -4.86%
Claresco USA -4.91%
BNP Paribas US Small Cap -5.09%
ODDO BHF Global Equity Stars -5.28%
Thematics Meta -5.54%
CPR Global Disruptive Opportunities -5.85%
AXA WF Robotech -5.91%
Athymis Millennial -6.13%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -6.22%
EdR Fund Healthcare -6.72%
EdR Fund US Value -6.92%
MS INVF Global Brands -8.19%
Franklin India Fund -13.73%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Le billet de Didier Saint-Georges (CARMIGNAC) sur l'économie et les marchés, sans langue de bois

 

Sans prétendre se livrer à une analyse politique, tout investisseur européen contemplant le rebond de plus de 50% des marchés actions européens depuis deux ans doit s'interroger sur la signification économique des résultats des élections du 25 mai. 

 

En envoyant au Parlement européen environ 140 députés, soit 25% de l'hémicycle, opposés à la construction européenne, l'opinion publique exprime un degré de protestation jamais atteint depuis la création de l'Union il y a vingt-deux ans.



Après cinq années de crise, la performance de l'économie réelle apparaît en effet globalement désastreuse : une croissance moyenne de moins de 1%, un niveau de chômage de près de 12%, soit 26 millions de citoyens.



Cette situation trouve logiquement sa traduction dans le succès de la rhétorique populiste et son cortège d'accusations en vrac à l'égard du marché, de Bruxelles, de Francfort, des banques, des riches, des immigrés, etc.



L'impéritie des gouvernements ne peut ignorer ce coup de semonce. Et l'investisseur ne peut faire l'économie d'une réflexion sur l'absence de dynamique de croissance européenne. "

 

 

Le retard de l'économie européenne



Il est clair que le traitement de la crise aux Etats-Unis fut beaucoup plus rapide qu’il ne le fut en Europe.



Les enseignements des exemples suédois et japonais des années 1990 étaient pourtant disponibles pour tous, mais ils ont visiblement été bien mieux observés aux Etats-Unis (notamment l’impératif de remettre rapidement les banques sur pied, pour faciliter la transmission d’une politique monétaire extrêmement accommodante).



Ce retard devrait enfin être comblé prochainement en Europe, à la fois par l’achèvement de la remise à niveau des ratios de capitalisation des banques, suite à l’« Asset Quality Review » en cours, et par la mise en œuvre par la BCE d’une politique monétaire radicalement non conventionnelle.

 

Ce rôle accru du banquier central est essentiel, et constitue une condition décisive au redressement. Mais il faudra davantage pour assurer la reprise de la croissance de l’économie réelle.

 


Une simple observation résume le retard pris par l’économie européenne : en 2013, les résultats des entreprises européennes n’atteignaient encore que 55% de leurs niveaux de 2007 (résultats par action des entreprises de l’Eurostoxx 600).

 

Cette même année, les résultats des entreprises américaines (les 500 entreprises de l’indice S&P) dépassaient déjà de 30% les niveaux atteints avant crise.

 


Pas étonnant dès lors que l’investissement, la consommation et donc l’emploi soient en panne en Europe.

 


La réduction des charges qui pèsent sur les entreprises est donc indispensable, financée par une réduction des dépenses publiques, pour soutenir l’augmentation des marges nettes (au plus bas depuis 2002, quand elles sont aujourd'hui au plus haut aux Etats-Unis).

 


Cet effort est assez largement engagé, (même en France semble-t-il !) mais il ne pourra être que très progressif.

 

 

Quant aux volumes d’activité, qu’est-on en droit d’espérer pour les entreprises européennes ?

 

 

  • Un léger rebond de la demande domestique a pu être observé depuis le printemps dernier dans la zone euro, à la faveur d’une stabilisation de la pression fiscale. Toutefois, l’ampleur de cette amélioration demeurera limitée par la faiblesse du marché de l’emploi, et la très faible marge de manœuvre budgétaire des Gouvernements. Cette apathie de la demande domestique propulse donc la recherche de croissance externe comme principal levier de reprise.

 

  • Le spectaculaire redressement de la balance des paiements courants de la zone euro depuis mi-2012, qui affiche même un surplus historique ces derniers mois, est bien l’indicateur de cette tendance. Ce progrès explique d’ailleurs en partie la résilience de l’euro sur cette période, que seulement certains pays ont réussi à compenser par des gains de compétitivité spectaculaires.

 

 


Le Portugal et l'Espagne : un bon exemple de reconstitution de compétitivité externe

 


Le Portugal est, avec l’Espagne, un bon exemple de reconstitution de compétitivité externe par une « dévaluation » de son économie (baisse des salaires, destruction d’emplois).

 

Le taux de change réel de l’euro (mesuré en coût salarial) pour le Portugal est revenu à ses niveaux de 1999, ce qui a nourri un fort rebond de ses exportations, aujourd’hui 15% au-dessus de ses niveaux de 2007.

 


Ces progrès ont permis à l’investissement de redémarrer et, le pays est aujourd’hui, comme l’Espagne, sorti de la récession.

 

Ajoutés à des réformes structurelles du droit du travail et de l’impôt sur les sociétés, ces progrès ont permis au Portugal le mois passé, dans la foulée de l’Irlande, de sortir de la tutelle du plan d’aide internationale mis en place en mai 2011.

 


Toutefois, ne nous méprenons pas sur la portée de ce succès.

 

  • D’abord l'énorme coût social de cette dévaluation économique, qu’a connue aussi l’Espagne, ne peut plus être aujourd’hui une perspective politique acceptable pour d’autres pays de la zone euro. Par conséquent, un euro plus compétitif est devenu indispensable.

 

  • D’autre part, la sortie du plan d’aide internationale ne libère pas de la poursuite de la rigueur budgétaire (même si le Parti Socialiste, qui a remporté les élections Européennes au Portugal, revient au pouvoir lors des élections d’octobre 2015, le contrôle d’une dette publique représentant 130% du PIB maintiendra la contrainte fiscale).

 


Ainsi, même les pays désormais vertueux ne peuvent désormais proposer qu’une trajectoire de reprise très lente de la croissance de leurs économies. D’autant que, dans le même temps, l’économie globale n’accélère pas.

 


Comme nous l’anticipions dans notre Note d’avril (« Par temps clair on aperçoit la locomotive américaine ») les Etats-Unis ressortent certes sereinement du trou d’air du premier trimestre, et afficheront probablement en 2014 une croissance de l’ordre de 2,5%, bien au-delà du rythme européen.

 

Mais, cette cadence, associée au ralentissement émergent ne permettra pas au commerce extérieur de compenser pour l’ensemble de la zone Euro la faiblesse de la demande domestique.

 

 

L’Europe particulièrement vulnérable aux chocs externes



"Une intégrité indiscutable est la qualité suprême du leadership. Sans elle, aucun succès réel n’est possible" (Dwight D. Eisenhower)

 

Les dirigeants Européens n'ont donc d'autres choix que de corriger les erreurs de gestion du passé en continuant (ou entamant) courageusement les réformes structurelles indispensables. La croissance économique va donc, au mieux, demeurer grevée par la contrainte du désendettement.

 


Mais la confiance des citoyens peut néanmoins être regagnée par l'articulation d'une vision et d'une action claire.

 

Le succès de Matteo Renzi aux élections européennes indique que cette proposition est une alternative crédible à la démagogie.

 


Pour ce qui est du projet européen, nul doute que l’amélioration de sa gouvernance est indispensable, afin qu'il ne soit plus vécu seulement comme une contrainte pour les Etats mais comme un atout.

 

Comme le dit très justement Michel Barnier, sans son appartenance à une Europe forte, aucun des pays européens seul, ne sera dans le G8 en 2050.



Pour l’investisseur, une même confiance lucide se justifie.

 

Pour ce qui nous concerne, nous maintenons notre confiance dans l’amélioration progressive de l’économie européenne, reflétée dans nos positions en dettes souveraines italienne, espagnole, portugaise, et dans les obligations privées du secteur financier.

 


Mais, lucides sur les perspectives de croissance, qui y sont beaucoup plus faibles qu'ailleurs, nous sommes principalement positionnés sur les actions des leaders globaux, capables de résister aux pressions déflationnistes.

 


Aussi notre enthousiasme va principalement vers certains thèmes transversaux (notamment dans les secteurs de l'energie, la technologie, la santé), et des dynamiques locales très fortes comme en Inde, où nous jugeons l'élection de Narandra Modi au poste de Premier Ministre véritablement transformante.

 

Enfin, nous restons vigilants, car la lenteur de la reprise maintient l’Europe dans une situation particulièrement vulnérable aux chocs externes.

 


Source : Carmignac Gestion, rédigé le 03/06/2014

 

Pour en savoir plus sur la performance des fonds Carmignac, cliquer ici.

Autres articles

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Alken Fund Small Cap Europe 48.31%
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 43.77%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 36.58%
Tailor Actions Avenir ISR 26.86%
IDE Dynamic Euro 22.64%
Tocqueville Value Euro ISR 22.31%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 21.08%
JPMorgan Euroland Dynamic 21.06%
Groupama Opportunities Europe 20.62%
Uzès WWW Perf 19.89%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 18.86%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 17.46%
VALBOA Engagement ISR 17.40%
Quadrige France Smallcaps 15.96%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 15.55%
Mandarine Premium Europe 13.64%
Lazard Small Caps Euro 13.61%
Richelieu Family 13.58%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 13.17%
Covéa Perspectives Entreprises 12.90%
Tocqueville Euro Equity ISR 11.66%
Europe Income Family 11.48%
Ecofi Smart Transition 11.42%
Mandarine Europe Microcap 11.26%
Sycomore Sélection Responsable 11.19%
EdR SICAV Tricolore Convictions 9.22%
Groupama Avenir PME Europe 9.13%
Gay-Lussac Microcaps Europe 9.13%
Sycomore Europe Happy @ Work 8.22%
Fidelity Europe 7.00%
Mirova Europe Environmental Equity 6.08%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.64%
Mandarine Unique 5.16%
Norden SRI 4.65%
ADS Venn Collective Alpha Europe 4.39%
HMG Découvertes 4.38%
Dorval Drivers Europe 3.98%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 2.71%
VEGA France Opportunités ISR 1.24%
CPR Croissance Dynamique 1.02%
LFR Euro Développement Durable ISR 1.01%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 0.31%
Tocqueville Croissance Euro ISR 0.26%
VEGA Europe Convictions ISR -1.30%
DNCA Invest SRI Norden Europe -4.65%
Eiffel Nova Europe ISR -5.03%
ADS Venn Collective Alpha US -7.69%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -7.90%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 25.43%
IVO Global High Yield 6.32%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 6.30%
Carmignac Portfolio Credit 5.42%
IVO EM Corporate Debt UCITS 5.36%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 5.13%
LO Fallen Angels 4.96%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 4.87%
Income Euro Sélection 4.78%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 4.59%
Lazard Credit Fi SRI 4.42%
Schelcher Global Yield 2028 4.24%
Jupiter Dynamic Bond 4.10%
Omnibond 4.02%
La Française Credit Innovation 3.86%
Tikehau European High Yield 3.86%
DNCA Invest Credit Conviction 3.64%
Axiom Short Duration Bond 3.54%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.47%
R-co Conviction Credit Euro 3.38%
Alken Fund Income Opportunities 3.37%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 3.33%
Ostrum SRI Crossover 3.30%
Ofi Invest High Yield 2029 3.29%
Ofi Invest Alpha Yield 3.20%
Tikehau 2029 3.17%
Lazard Credit Opportunities SRI 3.08%
La Française Rendement Global 2028 2.97%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 2.92%
Auris Investment Grade 2.87%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.83%
Tikehau 2027 2.81%
Tailor Credit 2028 2.79%
Auris Euro Rendement 2.57%
Eiffel Rendement 2028 2.44%
Mandarine Credit Opportunities 2.40%
M All Weather Bonds 2.30%
EdR Fund Bond Allocation 2.25%
Richelieu Euro Credit Unconstrained 2.13%
Sanso Short Duration 1.21%
Epsilon Euro Bond 0.65%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.32%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -5.78%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -7.51%
Amundi Cash USD -8.96%