CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7719.8 | -0.3% | +4.61% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 7.38% |
H2O Adagio | 6.89% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.77% |
RAM European Market Neutral Equities | 6.65% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.70% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.24% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.88% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.86% |
Pictet TR - Atlas | 3.80% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.56% |
Exane Pleiade | 3.34% |
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Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.71% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.92% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-0.82% |
Le futur de la finance vu par 3 acteurs clés du secteur...
Une révolution digitale dans la relation client.
Les comportements des consommateurs se sont accélérés avec la crise. Ils embrassent désormais le monde digital. Les banques devraient faire de même et en profiter pour approfondir les relations qu’elles entretiennent avec leurs clients.
Prendre la banque pour un simple guichet diminuerait la valeur que recevrait un client dans sa relation avec sa banque. « La relation avec les clients a changé pour le meilleur » souligne Robert Swaak.
Des régulations européennes indispensables.
Jean-Pierre Mustier dénote plusieurs points dans lesquels le secteur bancaire aurait besoin de régulations :
- Il y a souvent un poids, deux mesures quant à la pression règlementaire entre les banques et certains acteurs de la « fintech » au niveau de l’utilisation des données clients. Les règles du jeu devraient se rééquilibrer.
- Une approche éthique appropriée sur l’utilisation des données doit être déterminée.
- L’union des marchés de capitaux doit diriger les flux de capitaux vers l’Europe. Celle-ci dispose aujourd’hui de beaucoup de liquidités et de financements bancaires. Mais le besoin de capital se fait ressentir. Un indicateur parlant : le rapport capitalisation boursière sur PIB est égal à 180% aux Etats-Unis tandis qu’il est proche de 80% en France et de 57% en Allemagne. Il est donc nécessaire pour l’Europe de posséder des investisseurs de long terme capables de prendre des risques en soutenant la croissance des entreprises.
Des opportunités dans l’ESG (Environnement, Social, Gouvernance).
La commission européenne devrait finaliser et appliquer la taxonomie en 2022 (création de standards verts pour l’investissement européen). Elle apportera une transformation massive en définissant une grille d’investissement pour les clients. Du côté de l’ESG, le défi clé sera non seulement de faire ce qu’il faut pour les entreprises, pour leur empreinte carbone, mais également de prêter aux bonnes entreprises. L’empreinte carbone des bilans bancaires devra être mesurée. Elle devra également être comparée à des mesures de référence au niveau européen de manière à financer la transition.
L’intérêt de la part des clients pour l’ESG et l’investissement à impact s’intensifie. En effet, tandis que les investissements approchaient 4 milliards d’euros en 2015, ils avoisinent aujourd’hui les 24 milliards d’euros. D’une part, l’appétit des clients pour l’ESG croît. D’autre part, les banques intègrent de plus en plus les éléments ESG dans leurs décisions d’investissement et recrutent davantage de personnes spécialisées. « L’ESG est quelque chose qui ne peut être vu comme une exception » explique Robert Swaak.
En fonction des géographies, Luisa Gomez Bravo identifie deux tendances dans l’ESG :
- L’action contre le réchauffement climatique.
- L’inclusion sociale.
Tandis que l’Europe et l’Asie, probablement bientôt rejoints par les Etats-Unis, devraient jouer un rôle essentiel dans l’action contre le réchauffement climatique, la réduction d’inégalités sociales sera cruciale en Amérique Latine.
Le projet de consolidation bancaire.
Le projet n’est pas prêt d’aboutir pour Robert Swaak, bien que chaque pays commence à y penser mais pas de mise en commun. Il n’y pas de pensée collective sur le projet « on parle de grandes banques américaines, et on parle de grandes banques allemandes, italiennes, espagnoles… Mais on ne parle pas de grandes banques européennes ».
Le secteur bancaire comme solution à la crise.
Luisa Gomez Bravo finit sur une note positive sur le secteur bancaire. Tandis qu’il était vu « à juste titre comme une source de problèmes » durant la crise financière, il pourrait aujourd’hui être une solution pertinente au problème. Les banques ont en effet contribué à atténuer la douleur, notamment en début de crise.
Pour la suite, elles devraient occuper une place centrale en ce qui concerne les fonds européens de nouvelle génération. Leur capacité opérationnelle et commerciale permettront de garantir un déploiement efficace des fonds. Par conséquent, les banques auront la capacité de fournir un effet multiplicateur aux projets pertinents.
Néanmoins, l’année devrait être difficile du point de vue de la liquidité, avec une demande du crédit en berne dans certains secteurs. « Cette année sera une année où il va falloir se concentrer à nouveau sur la gestion des coûts et du risque » conclut Luisa Gomez Bravo.
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Publié le 01 août 2025
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