CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7126.02 | +3.83% | -3.45% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 3.35% |
RAM European Market Neutral Equities | 3.31% |
Exane Pleiade | 2.20% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.12% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 2.00% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 1.93% |
H2O Adagio | 1.63% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 1.40% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.14% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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0.21% |
Syquant Capital - Helium Selection | -0.23% |
Pictet TR - Atlas | -0.58% |
Sienna Performance Absolue DĂ©fensif | -0.80% |
AXA WF Euro Credit Total Return | -1.21% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
![]() |
-1.52% |
Pictet TR - Atlas Titan | -1.53% |

📉 Lundi noir sur les marchés : la réaction des gérants d'actifs...
« Dans un scénario aussi négatif, la tendance sera baissière pour l'ensemble des marchés. »
« Est-ce que les actions européennes peuvent surperformer dans ce contexte ? Certainement, avec moins de potentiel de deleveraging vu le positionnement encore faible sur la classe d'actifs, des valorisations moins élevées et une pression à la baisse sur le dollar qui pourrait se poursuivre, et donc rendre les actions américaines encore moins attractives pour un investisseur en euros. En absolu toutefois, il ne faut pas s'attendre à un découplage : dans un scénario aussi négatif, la tendance sera baissière pour l'ensemble des marchés.
Vers quoi se reporter ? Au-delà du cash et éventuellement de l'or, les obligations, en évitant le High Yield et le crédit US, restent la planche de salut. Le risque fortement baissier de ces tarifs pour la croissance mondiale devrait continuer à pousser les taux à la baisse. De plus, sur le crédit Investment Grade européen, le risque de fort écartement des spreads est relativement modéré. »
Enguerrand Artaz - Stratégiste
La Financière de l'Echiquier
« Le niveau d'incertitudes et l'imprévisibilité du président Trump plaident pour la mise en place d'une stratégie d'extrême diversification. »
« Le soleil brille dans le ciel mais la tempête s'abat sur les marchés. Le niveau d'incertitudes et l'imprévisibilité du président Trump plaident pour la mise en place d'une stratégie d'extrême diversification. Nous augmentons notre degré de prudence sur les marchés actions américains qui vont souffrir des craintes de ralentissement et d'une potentielle baisse du dollar. Nous restons convaincus que les acteurs dont le modèle d'activité repose sur des chaînes d'approvisionnement et des consommateurs locaux sortiront gagnants, grâce à une compétitivité et un pricing power retrouvés. Nous nous renforçons de manière sélective sur le secteur de la Tech, dans un contexte de valorisations plus attractives et de forts enjeux de souveraineté numérique.
Bien que mise sous pression par les nouvelles barrières douanières, l'Europe gagne en attractivité, avec notamment l'Union de l'épargne et de l'investissement, le plan de relance allemand ou encore le rapprochement à l'œuvre avec la Chine. Nous adoptons une vision plus constructive sur les « smidcaps » - notamment allemandes exposées au marché domestique qui seront les premières bénéficiaires des dépenses en infrastructure. La conjoncture difficile en Europe au premier trimestre nous invite toutefois à rester sélectif et opportuniste sur ce segment. L'Asie, pour sa part, sera fortement impactée par l'instauration de barrières douanières. Par conséquent, nous adoptons un positionnement plus prudent sur cette région du monde.
Sur le front du crédit, après le fort écartement des spreads, nous allons commencer à augmenter nos positions. La crise actuelle, liée à des craintes entourant un ralentissement de la croissance mondiale, ne reflète pas la qualité de crédit intrinsèque des entreprises dont les bilans restent sains. Dans ce contexte, nous estimons que la BCE va probablement aller un peu plus loin dans sa politique de baisse des taux que précédemment anticipé. Nous maintenons notre conviction positive sur le risque de duration pour équilibrer notamment le risque actions et offrir une protection en cas de scénario particulièrement adverse. »
Pierre-Alexis Dumont - Directeur des investissements
Stanislas de Bailliencourt - Directeur adjoint des investissements Sycomore AM
« Depuis 20 ans, BDL applique la même méthode dans les environnements difficiles. »
« Les décisions sur les tarifs étaient attendues mais leur ampleur et les incertitudes liées ont surpris les investisseurs. Nous avions préalablement décidé de diviser par deux l'exposition nette de BDL Rempart, actuellement autour de 30%.
Depuis 20 ans, BDL applique la même méthode dans les environnements difficiles :
-
privilégier les valeurs qui offrent de la visibilité (industries peu sensibles à l'économie (ex : infrastructure, consommation non discrétionnaire))
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rester flexible dans nos convictions comme dans nos décisions
Le risque de récession a augmenté et les résultats du 1er trimestre seront difficiles. Nos investissements longs restent donc divisés en deux catégories :
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Une poche « résilience/croissance » : entreprises dans des industries avec de la visibilité et peu sensibles à l'économie
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Une poche « MEGA » (Make Europe Great Again) : entreprises qui sont plus cycliques mais qui bénéficieront du plan allemand et devraient encaisser des baisses de profits si l'économie ralentit. »
Laurent Chaudeurge - Responsable ESG, Porte parole de la gestion
BDL Capital Management
« La gestion Active a montré sa pertinence dans cette période agitée. »
« Nous avions commencé 2025 sur une note prudente avec la volonté de privilégier l'agilité et la diversification tant les scénarios possibles étaient nombreux.
Mais il faut le reconnaitre, Donald Trump est allé plus loin que le scénario dogmatique que nous avions élaboré, allant jusqu'à remettre en cause l'atterrissage de l'économie, la maitrise de l'inflation et même certains équilibres géopolitiques. Il s'est réfugié dans une posture de négociation commerciale agressive, souhaitant provoquer des discussions bilatérales qui pour l'instant ne se matérialisent pas : les pays ciblés restent fermes et dans le même temps ces annonces plombent la visibilité des chefs d'entreprise et le moral des consommateurs.
Certains objectifs de D.Trump comme la baisse du pétrole et du dollar sont favorisés, mais ce jeu ne pourra pas durer longtemps. Soit les discussions s'accélèrent pour formaliser des accords commerciaux et ainsi amenuiser l'impact disruptif des tarifs douaniers, soit la détérioration sévère de l'économie obligera l'Administration à amender ses orientations.
La gestion Active a montré sa pertinence dans cette période agitée, charge à nous de continuer à rester agiles et réactifs sur toutes les classes d'actifs cotés dans l'intérêt de nos clients. »
Adrien Dumas - Directeur des Investissements (CIO)
Mandarine Gestion
« Les marchés internationaux extrêmement peu détenus et peu valorisés, offrent à notre sens un excellent point d'entrée. »
« La guerre commerciale voulue par les Etats-Unis devrait conduire à un changement radical du côté des flux d'investissements mondiaux.
Depuis 2008, les étrangers ont massivement accumulé des actifs américains. Ils y détiennent $23 trillions d'actifs , soit 30% des actions américaines, contre 8% en 2000 ou 2% en 1950. Cette demande devrait s'inverser pour des raisons mécaniques (besoin de liquidité pour couvrir des pertes) ou politiques (rapatriement de capitaux par mesure de rétorsion). Dans ce contexte la chute des marchés américains ne présente pas selon nous un point d'entrée intéressant pour des investisseurs de long terme.
A l'inverse, les marchés internationaux devraient profiter du retour de ces capitaux ainsi que d'un environnement plus accommodant. Les banques centrales ont la possibilité de baisser les taux dans un contexte d'inflation faible (Europe) voir de déflation (Chine) ; et les gouvernements d'annoncer des plans de relance (Allemagne, Chine). Les marchés internationaux extrêmement peu détenus et peu valorisés, offrent à notre sens un excellent point d'entrée pour des investisseurs de long terme. »
Céline Piquemal-Prade - Président
Piquemal Houghton Investments
« Compte tenu de la situation incertaine et aux enjeux significatifs pour l'économie mondiale, la volatilité est bien compréhensible. »
« Le marché exprime avant tout ses craintes quant à l'impact sur la croissance mondiale d'une éventuelle spirale protectionniste généralisée, plus que que sur l'impact micro-économique direct de l'instauration des droits de douane sur les sociétés prises individuellement.
Donald Trump adopte une "stratégie du fou" faisant comme s'il était prêt à saborder son économie et celle du reste du monde, poussant les partenaires commerciaux des Etats-Unis à la négociation compte tenu des effets récessifs de cette politique sur leurs économies.
L'objectif, même s'il n'est pas encore énoncé clairement à ce stade, semble être de mettre en place un nouvel ordre monétaire visant à rééquilibrer les flux commerciaux internationaux. Les droits de douane serait l'entrée en matière forçant toutes les grandes puissances à se mettre autour de la table, rappelant le "Nixon Shock" de 1971 (fin de Bretton Woods, accords du Smithsonian en décembre 1971 entérinant la dévaluation du dollar) ou les accords du Plaza de 1985 qui avaient notamment entraîné en deux ans une chute du dollar de 40% face au Deutsche Mark et de 50% face au yen, et participé à la restauration de la compétitivité américaine.
En 2025, les Etats-Unis sont moins hégémoniques qu'en 1985 car la Chine se rapproche des Etats-Unis en terme de poids économique et n'est pas alignée sur le plan militaire. Comme le Japon en 1985, son modèle est massivement tourné vers les exportations et ses dirigeants peuvent craindre la transition vers un modèle davantage tourné vers la consommation. Il nous semble que c'est le coeur de l'enjeu de ce qui est en cours de négociation, même si les autres zones peuvent aussi être concernées à des degrés moindres.
Compte tenu de la situation incertaine et aux enjeux significatifs pour l'économie mondiale, la volatilité est bien compréhensible. Si la rhétorique risque de rester véhémente dans les semaines à venir, les pays ciblés par les droits de douane peuvent aussi décider de mesures visant à compenser la chute de la demande extérieure par la demande interne, comme le plan de relance allemand massif l'illustre. La formation du gouvernement allemand devrait être prochainement finalisé, Friedrich Merz voulait aller vite pour que les premières lois soient votées au parlement avant l'été. Il ne serait pas surprenant que la Chine suive une stratégie similaire prochainement.
Le temps est important dans cette négociation, notamment parce que l'économie américaine sera parmi les plus affectées par les mesures en cours et que des élections ont lieu en novembre 2026. Les Républicains auront besoin non seulement du vote populaire, mais aussi du soutien de grands donateurs pour mener leur campagne. La faiblesse des Etats-Unis dans cette négociation semble donc le laps de temps réduit pour mener cette négociation, d'où probablement l'agressivité particulièrement élevée des mesures annoncées. Par ailleurs une réindustrialisation américaine ne sera possible que quand la visibilité sera offerte aux industriels, ce qui n'est pas du tout le cas actuellement. »
Raphaël Moreau - Gérant - co CIO
Amiral Gestion
« Il est déjà certain que la probabilité de récession aux États-Unis a fortement augmenté. »
« Ces augmentations de droits de douane constituent un choc très important pour l'économie américaine et pour le monde.
Il faut tout d'abord souligner la grande incertitude qui règne. Tout sera-t-il mis en œuvre ? Comment les autres pays réagiront-ils ? Néanmoins, il est déjà certain que la probabilité de récession aux États-Unis a fortement augmenté.
Dans les fonds de la gamme patrimoine, nous étions déjà sous-pondérés sur les actions, principalement sur les États-Unis. Nous maintenons pour l'instant ce positionnement. Nous avions réduit notre exposition dollar en amont et continuons de surpondérer le yen. À la suite de ces annonces, nous avons renforcé notre sensibilité obligataire. »
Julien-Pierre Nouen - Directeur des études économiques et de la gestion diversifiée
Lazard Frères Gestion
« Il faut se préparer au redéploiement du cash. »
« Donald met le feu...et part jouer au golf...
Les prochaines séances vont être très volatiles. Il faudra selon nous garder la tête froide, une partie des mauvaises nouvelles est dans les cours. Des négociations pays par pays avec l'administration Trump ont déjà commencé. Un accord en vue avec le Vietnam a permis au dossier de la filière textile de rebondir nettement vendredi. Une escalade des tensions, notamment avec l'Europe peut toutefois dégrader la situation.
Même si nous restons prudents en privilégiant des dossiers défensifs, nous estimons qu'il faut se préparer au redéploiement du cash des dernières ventes. En effet, un retournement de situation n'est pas exclu à un moment où le dissensions du côté des soutiens de Trump se manifestent bruyamment, Elon Musk, en tête. Si l'on veut voir le verre à moitié plein, la baisse du prix du baril et des taux longs sont de bonnes nouvelles pour l'économie américaine. Si l'on ajoute à la baisse des taxes à venir d'éventuels accords sur le commerce, le temps des rachats à bon compte est bientôt là ! »
Stéphane Toullieux - Président
Athymis Gestion
« Nous n'avons pas l'intention d'apporter des changements majeurs au portefeuille. »
« La journée d'aujourd'hui sera une nouvelle fois rouge sur les bourses mondiales et de nombreux clients seront préoccupés par la valeur de leurs parts de fonds. Vendredi, plusieurs marchés des pays émergents étaient fermés et l'impact sur l'indice sera donc plus important aujourd'hui. SKAGEN Kon-Tiki a procédé à une « évaluation à la juste valeur » jeudi et vendredi et a ajusté le portefeuille en fonction des marchés fermés. Cela signifie que, toutes choses étant égales par ailleurs, la baisse du fonds sera moins importante que celle de l'indice aujourd'hui. Nous sommes donc convaincus que ce bon début d'année se poursuivra.
Le portefeuille s'est progressivement détourné de la Chine au cours de l'année 2025, principalement en raison des bons rendements et (donc) des prix plus élevés, mais aussi en fonction de l'évaluation du risque par l'équipe. Au vendredi 4 avril 2025, « seulement » 19 % étaient investis en Chine (contre 29 % pour l'indice) et 11 % à Taïwan (contre 18 % pour l'indice), des pays qui, selon nous, seront plus durement touchés par les tarifs douaniers de Trump ou qui dépendent davantage du commerce mondial. La Corée, dont les prix sont très attractifs et qui bénéficie du programme « value up », représente 22% (contre 10% pour l'indice) et le Brésil, qui devrait être mieux positionné en termes de tarifs douaniers, représente 13%* du fonds (contre 4% pour l'indice). Nous n'avons pas l'intention d'apporter des changements majeurs au portefeuille sur la base des événements de ces derniers jours.
Le portefeuille a été constitué de manière à pouvoir faire face à différents scénarios macroéconomiques, mais il est évident que certaines entreprises seront plus durement touchées que d'autres. Nous avons donc travaillé activement sur la pondération du portefeuille et nous continuerons à le faire en fonction de l'évolution des prix par rapport aux attentes.»
Fredrik Bjelland - GĂ©rant de SKAGEN Kon-Tiki
SKAGEN
« Oubliez les ETF ! »
« En ces temps secoués sur les marchés financiers, c'est là qu'une gestion active, value et différenciante manifeste ses atouts. Oubliez les ETF !
En tant qu'investisseurs de long terme, vos gérants Jean-Francois Delcaire et Marc Girault gardent le cap. Dans les mouvements actuels, HMG Finance met à profit son expertise value et recherche des valeurs que nous estimons être à la fois performantes, défensives, et sous-évaluées.
Note : alors si, les ETF ont leurs avantages, et nous n'en doutons pas, néanmoins il ne faut pas oublier leurs inconvénients ! »
HMG Finance
« Et maintenant ? »
«
Dans nos fonds diversifiés et flexibles, nous avons pris l'occasion de la forte hausse de la volatilité pour prendre nos profits sur les « puts » (options de vente) que nous avions achetés au cours des dernières semaines. Nous ajusterons nos stratégies en fonction des réactions aux annonces de Donald Trump, en particulier en Europe, et de l'ampleur des baisses sur les différents marchés.
Nos taux d'exposition sont les suivants :
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Dorval Global Conservative : 20% d'exposition nette aux actions, dont Sélection Responsable Internationale 20%, Panier financières Europe/Japon 2%. Solde en titres du marché monétaire et obligations souveraines 3-5 ans...
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Dorval Global Allocation : 45% d'exposition nette aux actions, dont Sélection Responsable Internationale 36%, Reprise industrielle globale 3%, New Capex 5%, Panier financières Europe/Japon 3%. Solde en titres du marché monétaire et obligations souveraines 3-5 ans.
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Dorval Global Vision : Sélection Responsable Internationale 78%, Reprise industrielle globale 5%, New Capex 8%, Financières Europe/Japon 6%.
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Dorval Convictions : 50% d'exposition nette aux actions dont panier cœur Euro Stoxx 50 ISR 60%, panier financières 5%, petites capitalisations 2%. Couvertures en futures en Euro Stoxx 50.
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Dorval Convictions PEA : 65% d'exposition nette aux actions dont panier cœur Euro Stoxx 50 ISR 70%, panier financières 5%, petites capitalisations 3%. Couvertures en futures Euro Stoxx 50. »
Dorval Asset Management
🪶 La nouvelle allocation d'actifs d'Edouard Carmignac après le bouleversement...
Edouard Carmignac prend la plume pour commenter les enjeux Ă©conomiques, politiques et sociaux du moment.
Publié le 10 avril 2025
Publié le 10 avril 2025
Buzz H24
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La Française Credit Innovation | -0.87% |
Triodos Impact Mixed | -5.18% |
EdR SICAV Euro Sustainable Equity | -6.38% |
Dorval European Climate Initiative | -6.45% |
R-co 4Change Net Zero Equity Euro | -6.55% |
Triodos Future Generations | -7.42% |
BDL Transitions Megatrends | -9.48% |
Aesculape SRI | -10.26% |
Triodos Global Equities Impact | -10.54% |
Echiquier Positive Impact Europe | -10.88% |
DNCA Invest Beyond Semperosa | -11.09% |