Alors que le consensus semble intégrer l’idée d’une inflation « transitoire », ce deuxième trimestre surprise a été marqué par un semblant de « retour en grâce des valeurs de croissance ». Un paradoxe selon ces experts JP Morgan AM : retour de l’inflation et taux en baisse.

L’équipe MSIM a présenté MS INVF Sustainable Euro Corporate Bond et MS INVF Sustainable Euro Strategic Bond, deux fonds article 9 SFDR et « significativement engageant » au sens de l’AMF que la société de gestion a lancés l’an dernier afin d’accompagner l’investissement responsable.

2ème économie mondiale, 2ème marché obligataire par la taille… pourtant la Chine peine toujours à attirer les investisseurs étrangers (qui n’y représentent que 3%). Les opportunités n’y manquent pas. Pourquoi tant de réticence ? Qian Zhang (membre de l’équipe de gestion de Pictet-Chinese Local Currency Debt) estime que cela est dû aux « idées reçues » et une certaine incompréhension de ce marché… Quelques éclairages.

La performance en retrait des obligations convertibles depuis le début de l’année interpelle. Alors que le marché actions atteint des sommets, la composante optionnelle des convertibles semble dysfonctionner. Qui plus est, la placidité inhabituelle qui règne sur le marché ne suffit (visiblement) pas à estomper la cherté de cette classe d’actifs.

« Vous pouvez m’ôter mes capitaux et mes usines, mais laissez-moi mes équipes et nous reconstruirons ensemble un empire » disait Paul Ricard.

Dans le contexte actuel, un investisseur obligataire peut facilement se retrouver piégé par la hausse des taux. Existe-t-il encore des opportunités sur le marché ? Quels sont les types d’obligations à privilégier ?

La forte reprise mondiale entraîne la hausse des matières premières comme le bois, les minerais, le gaz, le blé et bien sûr le pétrole. Mais, pour Hervé Thiard, directeur général de Pictet Asset Management France, « l’économie russe ne se résume pas au pétrole. » Il ajoute « la bourse russe mérite de faire partie des allocations actions internationales », avec actuellement des conditions économiques et financières tout à fait favorables à l’investissement.

Le débat sur l’inflation paraît interminable… et la lecture des marchés reste brouillée (tensions et détente sur les taux, aplatissement de la courbe…). Le mot « transitoire » semble durablement ancré dans les esprits, alors même que la Fed annonce un resserrement de sa politique plus tôt que prévu.

« Le portefeuille qu’on a aujourd’hui, c’est le type de portefeuille qu’on voudrait avoir dans le pire scénario des marchés », estime Edouard de Nagourski (spécialiste produit chez Loomis Sayles).

Les marchés continuent leur rallye et le consensus tend progressivement vers l’idée d’une inflation plutôt transitoire que structurelle. Avec des valorisations tendues, et un sentiment de marché qui baigne dans la complaisance… Le calme avant la tempête ? Les experts de CPR AM nous font part de leurs perspectives, positives mais qui appellent à la prudence.

Les webconférences du métier pour la semaine du 28 juin.